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• Le DICO du bibliophile

Le DICO du livre, de la reliure, du bibliophile

 

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Préambule en forme de clin d'œil. (source : l'Encyclopédie de Diderot et l'encyclopédie de Felice)

Les mauvais effets que l'on peut imputer aux livres, c'est qu'ils emploient trop de notre temps & de notre attention, qu'ils engagent notre esprit à des choses qui ne tournent nullement à l'utilité publique & qu'ils nous inspirent de la répugnance pour les actions & le train ordinaire de la vie civile ; qu'ils rendent paresseux & empêchent de faire usage des talents que l'on peut avoir pour acquérir par soi-même certaines connaissances, en nous fournissant à tout moment des choses inventées par les autres ; qu'ils étouffent nos propres lumières.

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Lisez les conseils donnés par Pierre Bouillon, à suivre lors de vos achats de livres rares.

(ici à la fin de ce dico,  juste avant les Abréviations utilisées en ce commerce)

voyez aussi son blog   http://www.pierrebouillon.com/

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Voyez aussi le magnifique Petit LEXIQUE ILLUSTRÉ du BIBLIOPHILE AMATEUR (←clic) PDF Téléchargeable

et

le complet Glossaire du papetier

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Ci-dessous :

 

Sources diverses (mediadix, Galaxidion, Liberlibri, le dictionnaire de l'imprimerie de Morin, antic books, Unesco Bibliographical Handbooks)

 

Le DICO du livre, de la reliure et du bibiophile COMPLET de A  à  Z

A
 
ABRÉVIATION Elles datent du début de l’écriture. Nos prédécesseurs, les copistes, en firent un tel abus que Philippe le bel en dut interdire l’emploi dans les actes publics mais depuis 1914 les abréviations  se sont multipliées au détriment de la compréhension. Voir les abréviations qui nous intéressent en fin de ce dico du livre, de la reliure, du bibliophile. (↓ en bas)
 
ACADÉMIE On entend par ce mot une société d'hommes instruits et d'une capacité dictinguée, dont tous les travaux tendent à l'avancement et au perfectionnement des arts et sciences.
 
ACCENTUATION On attribue l'invention des accents au grammairien Aristophane de Byzance qui vivait en Égypte deux cents ans avant notre ère. Les Romains, dès le temps d'Auguste, firent d'abord usage de l'accent aigu et de l'accent grave, mais seulement pour distinguer les mots d'orthographe semblable. Les écrivains français paraissent avoir commencé à se servir régulièrement des accents durant les premières années du XVIe siècle. L'imprimeur parisien Geoffroy Tory créa dès 1525 les accents, la cédille et l'apostrophe, son premier livre avec ses nouveautés parut le 7 juin de l'année 1533.
 
ACIER Gravure au burin faite sur une plaque en acier qui sera ensuite adoucie à l'acide. Ce procédé apparait dans le courant du 19eme siècle pour illustrer et agrémenter les livres.
 
ACHEVÉ D'IMPRIMER Mention placée à la fin d'un livre et indiquant la date à laquelle l'impression en a été terminée ainsi que, généralement, le nom de l'imprimeur.
 
ACROATIQUES (livres) Nom que les savants donnent aux livres qui traitent des matières sublimes ou cachées.
 
ADDENDA ou ADDENDUM  Mot latin. Se dit de ce qu'on ajoute ou de ce qu'il faudrait ajouter à un ouvrage.
 
ADDITIONS Les additions marginales, aussi appelées manchettes, fort usitées dans les ouvrages de sciences. Trop longues, on en faisait des additions en haches, c'est-à-dire que l'addition prenait la largeur totale de la page, avec sa justification et était composé en caractère de "deux corps plus minuté que celui du texte"
 
ADRESSE (Adresse bibliographique) Indication du lieu d’un livre.
 
AGIOGRAPHIE Ouvrage qui traite des choses saintes. On le donne aussi aux livres déclarés apocryphes.
 
AIS En reliure, Plat de bois recouvert de peau (remplacé au XVI° par du carton)
 
ALBUMS AMICORUM Appellés aussi liber amicorum . Cahiers composés de papiers en tous genres, généralement bien reliés. Ils sont le plus souvent destinés à un dédicataire en hommage duquel, les amis ont reunis de courts tex tes, des poésies, des dessins, éventuellement des photographies.
 
ALDE Célèbres imprimeurs humanistes vénitiens de la fin du XVe et du XVIe siècle, dont le fondateur fut Alde Manuce. On parle d'une "impression Aldine", reconnaissable à sa marque d'imprimeur composée d'une ancre et d'un dauphin.
 
ALDIN Nom primitif de l'italique en l'honneur de son créateur Alde Manuce, qui s'en servi pour la première fois en 1501.
 
ALFA (Papier)  Nom donné à une qualité de papier ayant pour base la plante de même nom qui est une graminée agrostide d'Algérie. Ce papier est souple et résistant. Néanmoins il est rarement blanc et il a l'inconvénient ou la réputation d'être translucide.
 
ALLONYMES On donne ce nom a ceux, qui en publiant un ouvrage, se cachent sous le nom véritable de quelque auteur de réputation, et cherchent à leur attribuer des ouvrages qu'ils n'ont pas faits.
 
ALPHABET  L'on attribue son invention aux phéniciens, environ 1500 ans avant J.C. C'est une géniale simplification de l'écriture égyptienne. Il est né par nécessité de correspondre commercialement et comprenait primitivement 22 lettres au plus.
 
ALINÉA  La locution latine adlineam (à la ligne).
Le mot alinéa désigne une ligne dont le premier mot est en retrait.
 
ALMANACH
Nom donné aux divers annuaires ou publications ayant vaguement pour base le calendrier.
 
AMATEUR (Reliure)  Par l'expression "reliure amateur", on désigne traditionnellement une demi-reliure à coins.
 
ANASTATIQUE  Procédé de réimpression, reproduction par décalque sur une pierre lithographique, permettant un tirage à l'identique peu onéreux. Il est basé sur le principe de l'attraction de l'eau pour l'eau, l'huile pour l'huile et donc la répulsion réciproque des deux.
 
ANÉPISTOGRAPHE Imprimé que d'un seul coté du papier. Les impressions chinoises et les ouvrages xylographiques étaient anépistographes. La presse, en remplaçant le fronton, permit d'imprimer recto et verso.
 
ANÉPIGRAPHE  Ouvrage sans titre.
 
ANGLAIS  Le texte composé en langue anglaise est soumis à des règles particulières.
 
ANGLAISE  Superbe caractère imitant l'écriture manuelle.
 
ANONYME  Livre dont le nom de l'auteur demeure inconnu.
 
ANTIPHONAIRE  D'antiphone ou antienne. Romain ou grégorien, ce livre liturgique contient tout le chant noté des offices de la journée et de la nuit. Recueil de chants pour un office religieux(en général chrétien). Il rassemble les diverses parties de l'office chantées dans le chœur. Il est vespéral lorsqu'il contient des psaumes et des hymnes. Il est graduel quand il contient des chants de messe.
 
ANTIQUER une reliure, c'est orner ses tranches de tête et côtés. Il y a des volumes antiqués au burin et d'autres portent des peintures.

APOCRYPHE  Se dit de tout ouvrage dont l'auteur est inconnu ou supposé et dont l'autorité est douteuse.

APPENDICE  Ensemble de remarques et de notes à la fin d'un ouvrage.
 
APYROTYPES  Nom donné à des caractères en cuivre, frappés à froid, au lieu d'être fondus. Cela a été visible à l'exposition de 1849 avec la machine Petyt qui produisait 36.000 lettres par jour.
 

AQUARELLE  Méthode de peinture utilisant un pigment dilué à l'eau. Elle joue sur la transparence des couleurs et la blancheur du support papier.

 
AQUA-TINTE Gravure imitant les dessins au lavis.
 
AQUATYPE  Machine servant à colorier un journal (1900)
 
ARABE  Le caractère arabe se lit de droite à gauche. Il ne comporte pas de majuscule mais les calligraphes mettent une lettre plus forte qui en tient lieu.
 
ARCHES (Papier d') Arches est un village dans le département des Vosges. Les Papeteries d'Arches y fabriquent, depuis 1492, un papier qui, par sa pureté et sa solidité, est réservé aux éditions de luxe.
 
ARCHIVES Sous ce nom on entend d'anciens titres ou chartres qui contiennent les droits, prétentions, privilèges et prérogatives d'une maison, d'une ville, d'un gouvernement.
 
ARCHIVISTE La personne qui a la garde et le soin des archives.
 
ARMES (livre aux)  En reliure. Marques héraldiques de possession frappées sur une reliure, au fer à dorer, les armoiries de son possesseur. C'est à partir de Charles VIII que les reliures se sont enrichies d'armoiries.

ARMES de la TYPOGRAPHIE  Les armes de la typographie datent des débuts de l'imprimerie. Il y a 2 versions :
1- Elles auraient été données à Gutenberg par le prince Adolphe de Nassau, évêque de Mayence qui le reçut parmi les gentilhommes de sa cour et lui accorda une pension, grâce à quoi "l'inventeur de l'art conservateur de tous les arts" ne mourut pas de faim.
2- Ce serait l'empereur d'Allemagne, Frédéric III qui en anoblissant Jean Mentelin, imprimeur de Strasbourg, lui aurait donné ces armes parlantes : le dragon, en tête, tient les balles ; l'aigle a le visorium et le composteur.
 
AROBASE  Nom du signe typographique, @. (en anglais AD)
 
ARS MORIENDI (ou ars bene moriendi)
Littéralement" l'art de bien mourir" sont des livres religieux chrétiens destiné à méditer sur la mort et ainsi se préparer à bien mourir. Ces livres, ornés de gravures sur bois d'excellente facture et très expressives furent le plus souvent éditées aux origines de l'imprimerie. Cependant nous distinguerons les éditions typographiques qui sont pour la plupart des recueils de prières et de méditation, alors que les éditions xylographiques se présentent sous forme d'exhortation faites à un mourant par un démon et par un ange en alternance. Leur diffusion principalement populaire expliquait l'excès d'iconographie, car elle était réservée à un public majoritairement analphabète.
 
ASSEMBLAGE Action de rassembler, dans le bon ordre, les différents cahiers d’un livre en vue de leur reliure ou de leur brochage.
 
ASTERISQUE  Employé comme note de note.
 
ATLAS  Recueil de cartes géographiques, qui comportent parfois du texte et dont le frontispice représentait Atlas personnage de la mythologie grecque et latine que l'on représentait portant la voûte céleste sur ses épaules, à l'origine de la création. Le format atlas ou à l'italienne est ainsi nommé parce que généralement les feuillets sont plus larges que hauts. On dit aussi oblong.
 
AUTEUR Celui qui écrit le texte. Une fois son texte terminé il va le proposer à un éditeur pour qu’il le publie. Un livre peut avoir plusieurs auteurs.
 
AUTOGRAPHE  Original d'un texte écrit de la main même de son auteur.
 
AUVERGNE  Papier pur chiffon, fabriqué à la main, dans cette région de France et, en particulier au moulin Richard de Bas, à côté d'Ambert en Livradois.
 
AVANT LA LETTRE  Epreuve d'une estampe réalisée avant l'impression du texte que l'on place sous l'image: titre, auteurs, lieu, etc. Ces épreuves, au tirage souvent plus intense que les suivantes, sont très appréciées des bibliophiles.
 

AUVERGNE  Papier pur chiffon, fabriqué à la main, dans cette région de France et, en particulier au moulin Richard de Bas, à côté d’Ambert en Livradois

 
B
 
BANDEAU  Ornement décoratif en forme de bande s'étalant sur toute la largeur de la page au début d'un chapitre , anciennement gravé sur bois. Il peut être constitué de lettres ou de mots rappelant le titre du chapitre. On utilise aussi le néologisme "bandeau de coin" pour désigner la bande placée en travers d'un des coins de la couverture d'un périodique dans le but d'attirer l'attention du lecteur sur un sujet qui y est traité.
 
BARBES  Irrégularités autour d'une feuille de papier, particulièrement du papier fait à la main. Loin d'être considérées comme un défaut, elles seront conservées par le relieur. Ce dernier se contentera de les égaliser discrètement si elles sont trop inégales, opération que l'on appelle l'ébarbage.
 
BASANE Peau de mouton tannée avec des substances végétales, couramment utilisée en reliure. Cuir, à fleur unie et à chair assez lâche, est utilisé pour les reliures ordinaires généralement laissé de teinte naturelle, il peut être : mat : uniforme : bigarré : raciné ou moucheté, suivant l'aspect de la peau. La basane est un cuir assez médiocre et très fragile. Ce cuir souffre souvent d'épidermure, c'est-à-dire que la fleur (partie externe de la peau) laisse apparaître facilement la chair (partie interne de la peau).
 
BAS-DE-CASSE  On donne le nom de bas-de-casse aux lettres minuscules.
 
BELLE PAGE  Recto d'un feuillet. Toutes les pages de droite, impaires sont donc des belles pages. Dans les travaux soignés, les débuts de chapitres doivent être en belle page car c'est sur elle que se porte d'abord l'attention du lecteur. On entend également belle page uniquement pour celle débutant par un titre de chapitre, auquel cas elle n'est généralement pas foliotée. Le terme belle page est moins usité que son synonyme recto.
 
BIBLE  Papier mince, fort et opaque employé surtout pour l'impression des bibles, missels et dictionnaires. II peut aussi être utilisé pour des éditions de luxe.
 
BIBLE  La "Bible" est la forme courante en français. Biblia sacra désigne la forme savante universelle en latin. Ensemble des textes sacrés pour les religions chrétienne et juive, écrits par des auteurs différents, à des époques différentes. La Bible est traditionnellement divisé en "Ancien" et "Nouveau " Testament par les chrétiens. Le canon hébraïque ne reconnaît que les 39 livres de l'Ancien Testament. Le canon catholique reconnaît 45 livres dans l'Ancien Testament (en comptant les livres de la version grecque des Septante) et 27 livres dans le Nouveau Testament. Le canon protestant reconnaît 39 livres dans l'Ancien Testament (comme le canon hébraïque) et 27 pour le Nouveau" Testament. La Bible chrétienne commence toujours par la Genèse et s'achève par l'Apocalypse. Bible Mazarine Ce nom fut donné à la première édition de la Bible imprimée à Mayence en 1455, par Gutenberg et ses associés, dont un célèbre exemplaire complet fut découvert par le bibliophile français de Bure. Elle est conservée à la Bibliothèque Mazarine, à Paris.
 
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BIBLIOGRAPHE  Personne s'occupant des répertoires où sont notés toutes les publications concernant un ou des sujets précis.
 
BIBLIOGRAPHIE Désigne à la fois la science du livre et toute notice, catalogue, répertoire des écrits, en général des livres, sur un sujet, d'une époque ou d'une provenance donnés. C'est "la connaissance des livres sous tous leurs aspects" (Mafclès). Plus couramment, c'est la liste donnant l'ensemble des ouvrages publiés sur un sujet donné. Elle peut être sélective ou exhaustive, analytique ou critique, spécialisée, systématique ou encore rétrospective. Dans une bibliographie, on indique au minimum le nom de l'auteur, le titre de l'ouvrage, le lieu d'édition, le nom de l'éditeur, l'année d'édition et le nombre de pages.
Pour un roman, cette liste est souvent constituée des ouvrages de l’auteur.
Pour un livre documentaire c’est souvent une liste de livre sur le même thème. (voir L'Amateur de Livres ← cliquez)
 
BIBLIOLETIE Ce mot s'applique aux personnes possédant une riche bibliothèque et qui oublient ce qu'elles ont lu.
 
BIBLIOMANCIE  Divination qui se pratiquait au hasard de la Bible ou tout autre livre, en tirant du passage sur lequel on était tombé des conclusions pour l'avenir.
 
BIBLIOMANIE  Passion excessive pour les livres.
 
BIBLIOPHAGE  Se dit des petite insectes ou vers, qui s'installent dans les bibliothèques et attaquent le bois des rayons, le cuir, la colle, les reliures et le papier des livres. Le mauvais entreposage en est souvent la cause: endroit mal aéré, trop humide, cave malpropre, etc. Il y a des êtres humains (on cite les Tartares autrefois) qui mangeaient les livres, pensant en assimiler la science. On raconte que Bernabo Visconti, en 1730, contraignit deux légats pontificaux à manger les bulles d'excommunication qu'ils lui apportaient.
 
BIBLIOPATHE  Maladie névrotique qui se caractérise par un excès de bibliomanie.
 
BIBLIOPHILIE  La bibliophilie c'est l'amour des livres ; le terme bibliophilie est forgé à partir des mots grecs biblion (livre) et philia (amour) vers la fin du Moyen Âge, c'est-à-dire dans la période d'épanouissement des études classiques. Richard de Bury, érudit anglais du XVIe siècle, appela Philobiblon son traité de bibliophilie (le plus ancien que l'on connaisse). Les mots bibliophile et bibliophilie n'entreront vraiment dans l'usage qu'au XVIIe siècle. Si ces expressions sont relativement récentes, l'amour du livre et le désir de le conserver sont aussi anciens que le livre lui-même.
 
BIBLIOPHOBIE  Ce mot s'applique aux rois et aux peuples destructeurs de bibliothèques, non parce qu'ils n'aiment pas les livres, mais plutôt pour empêcher les doctrines renfermées dans ces livres, de se propager.
 
BIBLIOTHECAIRE  Personne préposée à la gestion d'une bibliothèque.
 
BIBLIOTHEQUE VATICANE  C'est la plus ancienne bibliothèque publique d'Europe, elle renferme plus de 25 000 manuscrits grecs, latins et orientaux. Le pape Nicolas V (1398-1455) la fit transférer de la basilique St-Jean de Latran au Vatican en lui donnant de nouvelles collections. En 1600, elle fut encore agrandie par Fulvio Orsini..
 
BOIS (Gravure sur)  Procédé de gravure en relief exécuté sur une planche de bois. Contrairement aux procédés de gravure en creux, ce n'est pas le dessin que l'on veut imprimer qui est gravé, mais ce qui doit rester blanc sur le papier qui est creusé. L'image se retrouve ainsi en relief et sera enduite d'encre. Il existe deux types de gravure sur bois. La gravure sur bois de fil, exécutée sur une planche dont la coupe est longitudinale, en poirier ou cornier, et la gravure sur bois de bout (ou debout), exécutée sur une planche dont la coupe est transversale, exclusivement en buis. Cette dernière permet d'exécuter un plus grand nombre d'exemplaires et fut fréquemment utilisée à la fin du XIXe siècle dans l'édition de volumes et pour les illustrations de journaux.
 
BOIS ORIGINAL
Gravure sur bois dessinée et gravée par un seul et même artiste.
 
BODONI Célèbre imprimeur de Parme, qui rivalise avec les Didot de Paris.
 
BON A TIRER Le bon à tirer ou B.A.T. est un document remis pour signature par un imprimeur à un client, c'est l'approbation de celui-ci sur la dernière impression réalisée avant le tirage complet. Le "bon à tirer" dégage la responsabilité de l'imprimeur et doit être donné sur l'épreuve même.
 
BOUGRAN  Toile forte et gommée, plus prisée des bibliothécaires que des bibliophiles.
 
BOUFFANT (Papier)  Sorte de papier vergé et épais à la surface rugueuse, d'une très grande légèreté.
 
BOUQUIN  Du flamand " boeckin " qui signifie " vieux livre sans valeur ". On l'emploie aussi familièrement pour désigner un livre en général. Ses dérivés sont "bouquiner", c'est-à-dire rechercher de préférence de vieux livres; "bouquiniste", qui est le marchand de livres anciens, rares ou épuisés; "bouquinerie", qui est le lieu où l'on peut acheter ces vieux livres ; enfin "bouquineur" (rare), soit cet amateur de vieux livres qui aime bouquiner chez un bouquiniste.
 
BOURDON  Omission d'un mot, d'une partie de phrase (ou ligne) ou d'une phrase entière dans une composition.
 
BOX  En reliure, Peau de veau préparée au chrome, à l’aspect lisse et brillant, qui convient particulièrement à la reliure de luxe moderne.
 
BRADEL (Reliure)  Inventé vers 1775 par le relieur Pierre-Jean Bradel. du nom de son inventeur. Reliure plus simple et moins onéreuse, réalisée en montant séparément la couverture et le brochage. Sa facilité de réalisation en fait la reliure de prédilection des éditeurs. Moins solide que la reliure traditionnelle, elle est plus souple et facilite l'ouverture du livre à plat car les cartons sont placés en retrait des mors formant ainsi des sillons. Ce cartonnage, couvert de papier et/ou de toile, n'était à l'origine qu'une reliure provisoire, en attente de la pleine-peau définitive; pour cette raison on ébarbait à peine les tranches.
 
BREVIAIRE Livre religieux chrétien qui est une compilation de toutes les prières de l'office à l'exception de la messe. Le calendrier, psautier, hymnes, lectures bibliques, vie des saints, oraisons, bénédictions, prières y sont réunis pour toute l'année chrétienne. Le bréviaire à l'usage des laïcs est le livre d'heures.
 
BRISTOL Le carton bristol, très blanc, est fabriqué directement de pâte d'une seule épaisseur et sans acide.
 
BROCHER  L'opération de brochage consiste à rassembler les feuilles imprimées en cahiers, qui sont ensuite liés ensemble par une couture, puis recouverts d'une feuille collée au dos des cahiers, que l'on appelle couverture. Donc un livre est "broché" lorsqu'il se présente sous cette forme, alors que dans un livre "relié" les cahiers sont protégés par des couvertures et un dos plus rigides en carton, recouverts de toile et/ou de cuir.
 
BROCHÉ  Le fait qu’un livre soit broché (br.) est indiqué juste après la précision du format par exemple: in-16° br. ou in f° br. Il s’agit d’un livre qui n’a comme reliure que le fil que l’imprimeur lui a mis et une simple couverture imprimée. C’est une reliure d’attente.Les autres formes de reliure s’indiquent après la collation.
 
BROCHURE Livre broché a moins de cent pages, elles sont collées ou les cahiers cousus. Le fait qu'un livre soit broché (br.) est indiqué juste après la précision du format par exemple: in-16 br. Il s'agit donc d'un livre qui n'a comme reliure que le fil que l'imprimeur lui a mis et une simple couverture imprimée.
 
BRÛLER un livre. Sorte de punition &  de flétrissure fort en usage parmi les romains.
 
BURIN (Gravure au) Procédé d'impression en creux qui prend son nom de l'outil principal utilisé, le burin, qui est une tige en acier dont la pointe est taillée en biseau pour creuser le métal. La gravure au burin est un des principaux procédés utilisé en taille-douce pour obtenir une gravure à la ligne, au trait précis.
 
C
 
CAHIER Ensemble de feuillets obtenu par pliage d'une feuille de papier. On ne peut réaliser plus de 6 pliages successifs quelles que soient les dimensions ou l'épaisseur de la feuille utilisée. Les 6 plis ne sont janais utilisés en reliure car ne permettant pas un pliage soigné. Il porte une signature permettant l'assemblage. Un livre est constitué de plusieurs cahiers assemblés et cousus ensemble.
 
CALENDRIERS  Dès que les hommes commencèrent à prendre conscience du monde, durent constater dans la nature certaines périodicités. Ce fut la naissance du calendrier..
 
CALLIGRAPHIE  Du grec callos (beauté) et graphô (écrire). La calligraphie englobe toutes les techniques qui permettent d'écrire à la main de beaux textes.C'est avant l'avènement de l'imprimerie, alors que les livres étaient exécutés à la main principalement dans les monastères, que la majorité des types de calligraphie furent inventés. Le texte était souvent rehaussé de motifs décoratifs et d'enluminures. Caractères d'imprimerie imitant l'écriture manuelle cursive, penchée ou non, lettres souvent dite "Anglaises". Aujourd'hui on l'utilise surtout pour produire certains documents en petite quantité (diplômes, adresses, etc.) ou encore en publicité, lorsque la typographie ne suffit pas à satisfaire les besoin d'un ouvrage.
 

CANADIANA  Expression latine provenant de «bibliotheca canadiana», couramment employée dans les milieux anglophones du livre, mais aussi utilisée en français au Québec, pour désigner des listes de livres ou l’ensemble des livres, plutôt anciens ou encore épuisés, se rapportant à l’histoire, à la géographie, à l’art, à la littérature, du Canada. On utilise de la même façon les mots Arctica, Americana, Gaspésiana, etc... Pour qualifier les livres relatifs aux régions arctiques, aux États-Unis et à la Gaspésie.

 
CAPITALE  Les lettres majuscules, se mettent en tête, d'où leur nom de capitales, vient de caput (tête).
 
CARACTERES  Nom générique sous lequel est désigné l'ensemble des signes alphabétiques d'une langue. Il y en a de différents modèles et de différentes grosseurs: romaine, italiques, de fantaisie, gras, maigres, etc. Il en existe en bois, en plastique, en bronze et surtout en alliage d'imprimerie.
 
CARTON  Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la censure, ou quelquefois la simple volonté de l'auteur pouvait exiger, une fois le tirage terminé, que l'on procède à des modifications dans le texte. L'éditeur devait alors faire réimprimer certaines pages qui étaient substituées aux pages correspondantes du texte primitif. Ces nouveaux feuillets se nomment cartons.
 
CARTONNAGE  Reliure légère, simplifiée, dont les plats et le dos sont en carton recouvert de papier imprimé ou non, quelquefois de toile ou de basane.
 
CARTOUCHE  Vignette servant à entourer, à encadrer quelques lignes, ou un emblème, des armoiries, …
 
CASSE  Casier en bois contenant les caractères.
 

CAZIN  Désigne en général des éditions de petits formats (in-18) qui furent très en vogue au XIXe siècle. Ce nom provient du patronyme de Hubert-Martin Cazin (1724-1795), libraire du XVIIIe siècle, qui fut le principal propagateur de ces petits formats.

 
CHAGRIN Cuir à petit grain, fabriqué à partir de peaux de chèvre, d’âne, de mulet, de cheval, très solide, qui peut être teinte de différentes couleurs et qu'on a surtout utilisé au XIX° siècle en reliure.
 
CHALCOGRAPHIE  Gravure sur cuivre et, par extension, sur métal. Ce terme désigne également le lieu où l'on fait et où l'on expose des planches gravées par ce procédé ; la plus connue est certainement la chalcographie du Louvre où est conservée une très grande quantité de planches gravées, et où l’on réédite même certaines d’entre elles.
 

CHANDELLE (papier à)  Papier gris, grossier, destiné au départ à l’emballage des chandelles. Il a servi à imprimer les livres de colportage et, en particulier, ceux de la Bibliothèque Bleue de Troyes en Champagne.

 
CHARNIERE  En reliure c'est l'articulation du plat et du dos d’un volume.
 
CHASSES  Partie des plats de la couverture qui déborde du volume le long des trois tranches.
 
CHANDELLE (papier à)  Papier gris, grossier, destiné au départ à l'emballage des chandelles. Il a servi à imprimer les livres de colportage.
 

CHASSES  En reliure, la chasse est la partie des plats de la couverture en carton qui déborde le volume en tête, en gouttière et en queue.

 
CHIFFON  (Papier) Les chiffons, principalement ceux de lin et de chanvre, constituaient autrefois la principale matière première du papier. L'utilisation de plus en plus grande de la pâte de bois à partir du milieu du XIXe siècle, amena les éditeurs à réserver le papier fait à partir de chiffons aux éditions plus luxueuses. Les papier à base de chiffons (que l'on appelle aussi pur fil) sont appréciés pour leur beauté et leur bonne tenue dans le temps.
 
CHIFFRE  Entrelacement de deux ou plusieurs lettres initiales d'un nom.
 
CHINE  Papier de teinte légèrement grisâtre fabriqué à partir d'herbes et de plantes fibreuses telles que le chanvre,
le jute, le bambou… La fabrication du papier de Chine remonterait à l'an 105 de notre ère et se prête particulièrement bien à l'impression des gravures.
 

CLAUDON (reliure à la) Reliure en tissu ou étoffe, généralement luxueuse du nom de la bibliothèque de cette illustre courtisane qui s’en était fait une spécialité. (ext. de C.Galantaris, Manuel de bibliophilie)

 
CHROMOLITHOGRAPHIE  Lithographie en couleur exécutée à l'aide de plusieurs pierres. A la fin du siècle dernier, ce procédé fut très répandu pour reproduire des images pieuses, des cartes postales, des publicités, des affiches et, bien sûr, pour l'illustration de livres.
 
COIFFE  En reliure. Rebord incurvé qui surmonte le dos du volume relié, en tête et queue.
 
COINS En reliure, Renfort protégeant les angles d'un livre.
 
COLLATION examen précis d’un ouvrage afin de déterminer s’il est complet (pages, gravures, etc…).
 
COLLATIONNER  Décompte de l'ordre des feuilles et des cahiers, des planches et gravures hors texte, pour s'assurer qu'ils sont bien en place et que le livre est complet et que le texte est en tout point conforme à l’original..
 
COLLECTION elle est constituée par un ensemble de livres qui ont des points ou des types communs.
La collection porte un titre. Par exemple : DICO-COLLECTION.
 

COLLECTAIRE  Livre religieux chrétien qui est un recueil de collectes et autres oraisons de messe.

 

COLLECTIVE (Édition)  Ouvrage groupant les œuvres d’un auteur parues séparément. Une édition collective peut contenir un certain nombre d’éditions originales ou de textes qui, remaniés par l’auteur, sont présentés dans leur forme définitive.

 
COLORIAGE  Action de colorier les hors-texte d'un ouvrage; au XIX° avec des couleurs à l’eau en jouant sur leur transparence et précedement avec des pigments opaques. On parle également de rehauts pour les hors-texte, les estampes et les gravures.
 
COLOPHON Derniers mots d’un incunable qui contient des précisions sur l’impression de l’ouvrage : auteur, titre, imprimeur, lieu, date, etc.
 
COMPOSITEUR  Ouvrier typographe chargé de composer un ouvrage.
 
COMPOSTEUR  Règle de métal sur laquelle l'ouvrier place les caractères
 
CONTREPLAT  Intérieur du plat d’une reliure.
 
CONTREFACON  Reproduction frauduleuse d'une oeuvre littéraire, d'un livre.
 
COQUILLE  Faute résultant, dans la composition typographique, d'une lettre ou d'un signe retourné, transposé ou mis à la place d'un autre. Désigne aussi une couleur de papier (coquille d'oeuf).
 
COPIE  La copie est le texte manuscrit, dactylographié ou déjà imprimé, remis au compositeur pour le reproduire sous forme de composition typographique. (Voir Tapuscrit)
 
COPYRIGHT  Dans le cas des livres, cette mention se rapporte aux dispositions légales relatives au droit d'auteur. Cette mention signifie que les droits de l'auteur d'un texte écrit ou ceux de son éditeur, sont protégés ou leurs sont réservés. Ces droits exclusifs de publication pour une période de temps déterminée sont aussi appelés "propriété littéraire".
 
CORAN  Livre religieux sacré musulman, renfermant l'enseignement Islamique. Vient du mot arabe alcoran.
 
COTE (ou cotation)  Référence composée de chiffres et de lettres inscrits sur une étiquette placée sur le dos de l'ouvrage, qui permet un classement précis dans les bibliothèques publiques.
 
CORPS  Dimension du caractère : le corps s'exprime en points.
 
CORPS D'OUVRAGE  C'est la partie de la reliure commençant à la couture et se terminant avant la couverture.
 
CORRECTEUR  C'est l'esclave de l'imprimerie. Il a la pénible mission de faire rentrer dans le droit chemin de la syntaxe et de la grammaire, de saisir le flagrant délit qui se cachent dans les productions du jour. Pourtant le travail qu'il produit n'a commercialement parlant, aucune valeur ! Il doit avoir une patience à toute épreuve, sa science doit être encyclopédique pour démêler des manuscrits les termes de tous ordres et de pensée. Un correcteur fut fouetté et expulsé de la ville épiscopale de Wurtzbourg pour avoir omis la lettre W dans un mot, ce qui formait une expression obscène.
 
COUCHÉ   Papier traité à l'aide de pigments adhésifs, de laque ou de vernis, pour le rendre lustré. Ce procédé rehausse la qualité d'impression.
 
COUVERTURE  Les livres étaient autrefois tous destinés à être reliés. On les mettait sur le marché soit déjà reliés, soit recouverts d'une simple feuille de papier sans impression (couvertures muettes). Vers la fin du XVIIIe siècle apparaissent les premières couvertures imprimées qui reprennent les informations contenues sur la page de titre, parfois dans un encadrement décoratif. À cette époque, les relieurs ne conservaient presque jamais ces couvertures. Leur absence dans les ouvrages reliés anciennement est donc la norme plutôt que l'exception. De nos jours, les relieurs n'ont plus aucune excuse de ne pas les conserver.
 
COUVERTURES CONSERVÉES  Se dit lorsqu'un ouvrage a été relié avec ses couvertures d'origine.
 
COUVERTURE FACTICE  Se dit lorsque la couverture imprimée a été remplacée par une couverture de papier quelconque.
 
COUVERTURE MUETTE  Se dit lorsque la couverture est dépourvue d'impression.
 
COUVERTURE : elle protège le livre.
Des cartons forment la couverture d'un livre relié et sur lesquels sont appliqués la matière de recouvrement : cuir, toile, papier marbré, etc. Les différentes faces de la couverture du livre sont appelées : PLATS
 
CUIR DE RUSSIE  Cuir traité dans un bain d’écorces de bouleau. D’une grande réputation auprès des bibliophiles il est cependant très fragile.
 
CUIVRE plaque de métal utilisée pour la gravure en creux ; se dit également de la gravure proprement dite.
 
CUL DE LAMPE : Motif décoratif imprimé dans les bas de page restés vierges. Souvent en fin de chapitre. Peut être typographique ou une gravure.
 
CURIOSA  Un livre est nommé "curiosa" lorsqu'il présente un caractère, érotique, léger, grivois voire pornographique. Ce caractère licencieux peut être mis en relief à la fois par le texte ou les illustrations.
 
CURSIVE  C'est l'un des premiers noms du caractère italique, imitant l'écriture rapide. C'était l'écriture en usage au Vatican. Nos ancêtres l'appelaient aldin.
 
CUVETTE  Nom de l'empreinte que laisse la forme de la plaque de métal sur le papier.
 
D
 
DATE  Une date ou un quantième sont des numéros et l'usage veut qu'ils soient écris en chiffres.
 
DAIM ou AGNEAU  Peaux chamoisées, extrêmement souples.
 
DÉCOR A FROID  Reliure décorée ou estampée, mais l’empreinte des fers se fait en creux, d’où l’or est absent.
 
DÉDICACE  Hommage qu'un auteur fait de son œuvre à quelqu'un par une inscription imprimée en tête de l'ouvrage (l'édition lui est dédiée). Il peut s’agir également d’une formule manuscrite sur un livre, même non signée, pour en faire hommage à quelqu’un; dans ce cas on emploie aussi l’appellation « envoi «.
 
DEMI-PEAU/DEMI-TOILE: reliure dont le dos est en toile ou en cuir et les plats généralement recouverts d'un papier fantaisie. Le matériau utilisé sur le dos doit recouvrir de un quart à un tiers. Dans la demi-peau romantique le cuir ne vient sur le plat que sur un cinquième de la largeur de celui-ci.
 
DEMI-PEAU avec COIN  idem à la demi-peau. Les coins des plats opposés au dos sont aussi recouverts par le même matériau. On peut également réaliser des demi-toiles avec coins.
 
DEUXIEME de couverture : face intérieure du plat de couverture de devant.
 
DEMI-RELIURE  Reliure sur laquelle le dos et une petite partie des plats sont couverts par le cuir ou la toile, le reste des plats étant composé de papier, marbré ou uni.
 
DENTELLE  Dessin poussé à l'aide de fers spéciaux sur les plats (ou quelquefois sur les chasses) et rappelant ce tissu.
 
DÉPOT LEGAL Obligation faite aux éditeurs et aux imprimeurs de déposer dans les sept jours, un ou plusieurs exemplaires de leur publication à la Bibliothèque nationale de leur pays.
 

DIDELOT  Caractère d’imprimerie caractérisé par sa solidité et son aspect rustique, originaire des Vosges.

 

DIURNAL livre religieux chrétien de prières extraites du bréviaire contenant des capitules; les anciennes oraisons du jour.

 
DOMINOTE    Papier marbré ou colorié plein de fantaisies polychromes..
 
DOMINOTIER  De l'italien domino (origine du 16ème siècle). Corps de métier qui fabriquait les papiers marbrés ou plutôt colorés servant autrefois à la garniture intérieure des coffres tiroirs, la tapisserie des murs; les images pieuses et les cartes à jouer. Il leur était défendu d'avoir chez eux de caractères.
 
DORURE  Décoration et titrage de la reliure d'un livre par l'application à chaud, à l'aide de fers et de poinçons, d'une fine pellicule dorée. Dans la reliure d'art, on utilise de l'or fin.
 
DOS Le dos du livre correspond à la partie par laquelle les cahiers sont solidaires, c-à^d les coutures. C'est le côté qui ne s'ouvre pas. Partie arrondie et visible du livre, lorsqu’il est rangé dans la bibliothèque. Il porte généralement le nom de l’auteur et le titre. Il faut distinguer le dos du livre de la tranche du livre.
 
DOS LISSE  Dos ne présentant aucune aspérité par opposition au dos à nerf.
 
DOS À NERFS  Dos où les nerfs ou les faux-nerfs forment un relief.
 

DOS MUET  Dos de livre sur lequel n'apparait aucune information concernant le titre, l'auteur et la tomaison.

 

DOUBLURE  L’intérieur des plats et le recto de la première page de garde sont quelquefois recouverts de maroquin, de soie, de velours ou de satin.

 

E

 

EAU-FORTE  Procédé de gravure en creux (intaglio) qui s'obtient grâce à une réaction chimique. La plaque de métal est d'abord recouverte d'un vernis ou d'une résine. On peut alors librement exécuter un dessin sur la plaque, enlevant ainsi la couche de vernis à certains endroits. La plaque est alors placée dans un bain d'acide qui, par réaction chimique, creuse le métal. On parle alors de morsure. Lorsque la plaque est nettoyée de son vernis, elle est prête à recevoir l'encre, les autres étapes de l'impression se faisant de la même manière que pour les autres techniques de l'intaglio. Une eau-forte désigne aussi l'estampe obtenue grâce à ce procédé. (Voir Aquatinte.) (angl. Etching)
 
ÉBARBAGE  Opération qui consiste à couper l'extrémité des marges d'un volume afin d'enlever ce qui dépasse trop, sans toutefois les égaliser complètement. (angl. Trimmung)

 

ÉCAILLE  Se dit d’une coloration à teintes multiples, imitant l’écaille, que les relieurs appliquent sur les plats de certains cuirs ou sur les tranches.

 

ÉDITEUR  C'est un commerçant en littérature. Son commerce comporte des avances importantes avec des risques sérieux.


ÉDITION  Ensemble des exemplaires d'un même ouvrage caractérisé par l'identité du texte, de la composition typographique, de la mise en page, des illustrations et de la pagination. Une même édition peut avoir plusieurs tirages.

 

ELZÉVIR  Volume imprimé ou publié par les Elzévir, célèbre famille d’imprimeurs et libraires hollandais.


EMBOÎTAGE Couverture ou étui mobile protégeant un ouvrage de luxe. En reliure Réunion du corps de l’ouvrage et de la reliure. Reliure dont le volume et la couverture sont fabriqués isolément. L’emboitage est la réunion des deux parties à la fin du travail se nomme emboîter.

 

EMPATTEMENT  C'est le trait horizontal qui placé en tête ou en bas des hastes, arrête les lettres comme : I. Cet empattement de tête porte parfois le nom d'obit et le plus souvent celui d'apice. C'est bien souvent la forme des empattements qui sert à délimiter les familles de caractères.

 

ENCADREMENT  Ornement formé de filets placés en cadre autour du texte d’un livre ou poussés sur les plats d’une reliure.

 

ENCARTER  Insérer un carton, une gravure dans une autre feuille.

 

ENCOCHE DE COIFFE  Entaille faite entre la coiffe et le plat permettant d’ouvrir un ouvrage sans abîmer la reliure


ENFER  "Département d'une bibliothèque où sont déposés les livres interdits au public." (Le Robert)
"L' Enfer de la Bibliothèque Nationale", créé par ordre du Premier Consul, n'est pas, comme on l'imagine communément, une salle spéciale où de rares privilégiés sont admis à consulter des ouvrages défendus. C'est une petite bibliothèque contenant environ neuf cents volumes, desquels une douzaine passe les bornes de l'extrême licence, et dont le reste est assez bizarrement composé de recueils gaillards, de romans légers, de pamphlets débraillés, (...): toute chose, enfin, qu'un honnête homme peut posséder parmi ses collections sans être taxé d'infamie. (...) On a longtemps prétendu, pour justifier l'appellation d'Enfer, que les livres qui l'enrichissent avaient été primitivement destinés au feu. Il est plus juste de dire que sur les ouvrages jadis condamnés au feu, il fut prélevé des exemplaires en témoignage justificatif du jugement." (Préface de "L'Enfer de la Bibliothèque Nationale", par Apollinaire, Fleuret, Perceau. Nouvelle éd. Paris, 1919).
 

ENLUMINURE
Illustration ou décoration faite au moyen d'un pinceau et à la main, de manuscrits ou plus rarement de certains imprimés précieux. On emploie aussi le terme de «miniature» ou plus généralement aujourd’hui en «peinture».

 

EN-TÊTE
Vignette placée au commencement d'un chapitre.

ENTRE-NERFS
Espace compris entre deux nerfs ou faux nerfs sur le dos d'un livre relié.

ENVOI
Formule manuscrite placée au début d'un livre. Signée ou non, elle permet d'en faire l'hommage à quelqu'un.

 

ÉPAIR  Transparence du papier. Sa qualité dépend de la disposition et de la distribution des fibres dans la feuille. Selon le cas on parlera d’épair fondu, irrégulier, nuageux, etc.

 
EPIDERMÉE
Se dit d'une reliure lorsque de fines parties de sa surface ont été arrachées.

EPIGRAPHE  C'est comme l'enseigne d'un livre, elle en indique l'esprit.
Citation qu'un auteur place au début de son ouvrage, souvent même sur la page de titre,
afin d'en caractériser l'esprit.

 

ÉPISTOLIER  Livre religieux chrétien qui recueille des passages de lectures qui doivent être faites pendant la messe

ÉPITRE DÉDICATOIRE
Lettre imprimée au début d'un livre et par laquelle l'auteur dédie l'œuvre à quelqu'un.

ÉPREUVES
Premières versions d’un texte imprimé soumises à l’auteur ou à l’éditeur pour corrections. Les exemplaires d’épreuves très corrigées, par Balzac ou Proust par exemple, peuvent être considérés comme des manuscrits.

 

ERRATA Erratum au singulier.
Liste des erreurs et des corrections à apporter à un ouvrage. La présence d'un feuillet d'errata dans un ouvrage peut être un signe de l'édition originale (car les erreurs ont été corrigées dans le texte des éditions suivantes).

 

ESPERLUETE (Perluète)  Nom du signe typographique, &, abréviation de "et".

 

ESTAMPE  Désigne toute image réalisée au moyen d'un élément d'impression. L'estampe compte les impressions en creux (taille-douce, eau-forte, etc.), les impressions en relief (gravure sur bois, etc), la lithographie et la sérigraphie. Elle peut être unique (monotype) ou à tirage très restreint. Ne pas confondre estampage et gaufrage. Il faut distinguer l'estampe originale de l'estampe d'interprétation .

 

Estampe originale : elle doit être conçue par l'artiste et c'est lui qui intervient dans la réalisation d'élément d'impression. L'estampe est imprimée par l'artiste ou sous sa direction.

 

Estampe d'interprétation : c'est une estampe dont la gravure est réalisée à partir de l'œuvre d'un autre artiste.

 

Le terme d'estampe tend de plus en plus à remplacer celui de gravure, ce dernier s'appliquant mal à des procédés tels la lithographie ou la sérigraphie.

 

ESTAMPAGE  Procédé de décor de reliure par frappe de fer ou de plaque.

 

ESTAMPÉ À FROID  Lettre ou motif poinçonné en creux sur les reliures sans application d'or ou de couleur.

 

ESTIENNE  Dynastie d'imprimeurs qui, de père en fils, ont marqué la production imprimée tout au long du XVI° siècle.

 

ÉTAT  Version d’une même édition ou d’une même planche (pour les estampes) qui peut différer des autres par des ajouts ou des suppressions parfois minimes.

 

ÉTUI  Boîte ouverte sur un de ses côtés, dans laquelle on glisse un livre.

 

ÉVANGÉLIAIRE  Ouvrage regroupant les passages des évangiles pour les dimanches et fêtes.

 

EXEMPLAIRE  Chaque livre imprimé d'après un type commun.

 

EX-DONO  Note manuscrite, généralement en tête d’un ouvrage indiquant qu’il a été offert
(pas nécessairement par l’auteur).

 

EX-LIBRIS  Soit une inscription manuscrite sur un livre, servant à identifier le propriétaire, soit une étiquette placée au début d'un volume, portant le nom de son propriétaire et souvent ses armes ou une illustration symbolique. (voir rubrique ici)

 

F

 

FASCICULE C'est un groupe de feuilles d'un ouvrage vendu par fractions.

FAC-SIMILÉ  Reproduction d'un original (gravure, carte, document, etc.) par un procédé mécanique : photographie, photocopie, etc. On retrouve souvent à l'intérieur de livres des reproductions - fac-similés - de documents anciens.

 

FANFARE  (Reliure à la)  Terme de reliure désignant des ornements à feuillage exécutés au XVIIIe siècle par les Eve.

 

FAUSSE PAGE  Page dont le folio est pair. C'est une page de gauche. Tomber en fausse page, c'est tomber avec un titre en page paire. Le terme fausse page est moins usité que son synonyme verso.

 

FAUX-NERFS  Petites bandes de peau et de carton transversales, saillantes sur le dos d'un livre relié.

 

FAUX-TITRE  C’est l’abrégé du titre imprimé sur le feuillet précédant le titre.

 

FENDU  Se dit généralement des mors lorsque le dos est disjoint des plats.

 

FERS  En reliure, Instruments pour réaliser des impressions dorées ou à froid sur une reliure. Malgré leurs noms, ils sont généralement gravés ou fondus en cuivre.

FEUILLE Une feuille de papier comporte deux pages, l'une recto et un verso.

 

FEUILLET  Partie d'une feuille de papier pliée une ou plusieurs fois sur elle-même.

 

FIGURE  Illustration dans le texte.

 

FILETS  En reliure, lames de cuivre de différentes largeurs et longueurs utilisées pour la décoration des plats et des dos. Ils peuvent être dorés ou non, simples, doubles ou triples. Les mêmes filets peuvent être réalisés à la roulette.

 

FILIGRANE  Le filigrane ou marque d’eau est l’empreinte laissée dans la feuille de papier lors de sa fabrication et visible par transparence. Il est la marque du fabricant.

 

FLEURON Ornement (forme de fleur) en typographie, reliure ; fer servant à produire cet ornement, motif doré ou non imprimé sur une reliure.

 

FOLIOTAGE  Consiste en la numérotation des feuillets au recto. Elle coexiste jusque vers 1550 avec la pagination, apparue au XVIe siècle. On parle donc de folio au lieu de page, celui-ci correspondant à deux pages.

 

FORMAT A L’ITALIENNE Format oblong.

 

FORMAT  Dimensions d'un livre, à l’origine d’après le pliage des feuilles utilisées pour les fabriquer. Les formats peut aussi être exprimé en centimètres plutôt qu'au moyen des termes bibliophiliques dont voici la correspondance approximative en centimètres:

 

– In plano : feuille à plat dans son entier, non-pliée.

 

– In folio : feuille pliée 1 fois (4 pages)                     in folio (in-f°): 30 à 40 cm

 

– In quarto : in-4° feuille pliée 2 fois (8 pages)         in quarto (in-4°): 25 à 30 cm

 

– In octavo : in-8° feuille pliée 4 fois (16 pages)       in-octavo (in-8°): 20 à 25 cm

 

– In douze : in-12° feuille pliée 6 fois (24 pages)      duodecimo (in-12°): 16 à 20 cm

 

– In seize : in-16° feuille pliée 8 fois (32 pages)        sextodecimo (in-16°): 10 à 16 cm

 

Ces termes font références au nombre de plis dans la feuille imprimée mais comme le format de la feuille d'origine est variable, la dimension obtenue au pliage l'est aussi, ce qui complique.

 

Formats du papier et leur nom

 

44 x 56 cm                  Coquille

 

45 x 56 cm                  Carré

 

56 x 65 cm                  Raisin

 

56 x 76 cm                  Jésus

 

60 x 80 cm                  Colombier

 

56 x 90 cm                  Double carré

 

64 x 100 cm                Double raisin

 

76 x 112 cm                Double Jésus

 

80 X 120 cm   Double colombier

 

88 X 112 cm   Quadruple coquille

 

90 X 112 cm   Quadruple carré

 

100 X 130 cm Quadruple raisin

 

Ces appellations proviennent des motifs qui étaient autrefois filigranés dans le papier, suivant le format.

 

De nos jours, ceux-ci préfèrent indiquer les dimensions d'un volume en centimètres ou à la norme DIN

 

DIN A5           14,85   x          21        cm

 

DIN A4           21        x          29,7     cm

 

DIN A3           29,7     x          42        cm

 

DIN A2           42        x          59,4     cm

 

DIN A1           59,4     x          84        cm

 

DIN A0           84        x          118,8   cm

 

DIN A00         118,8   x          168      cm

 

FORME  Châssis où l’on sert la composition. Châssis de bois dont le fond est formé d’une toile métallique et destiné à recevoir la pâte à papier.

 

FOULAGE  Marque en relief produite au verso de la feuille de papier par la pression de la presse.

 

FRAPPER  Marquer d'une empreinte au fer à dorer.

 

FRONTISPICE  Composition gravée ou imprimée placée, en général, en regard du titre

 

FROTTÉ. Se dit généralement du dos ou des plats lorsque ceux-ci sont usés par des frottements répétés.

 

G

 

GAILLARDE  Ancien nom du caractère corps 8

 

GARDES  (Pages de) Feuillets de papier, généralement blanc, parfois décoré, placés ou collés en tête et en fin d’un volume pour assurer la liaison entre la couverture (ou la reliure) et le corps de l’ouvrage. Dans des exemplaires luxueux, le relieur peut également utiliser des matériaux précieux (peau, étoffes, etc.) pour les gardes.

 

GAUFRAGE  L'image produite par gaufrage se voit en relief et en estampage elle est en creux.

 

GAUFRÉ  Papier présentant un certain relief grâce à une mise en forme spéciale.

 

GAZETTE  Titre générique pour désigner un journal. L'origine du nom provient du mot italien gazetta ou gazza, monnaie ayant cours à Venise au XVIe siècle, où précisément paraissaient des petites feuilles d'avis vendus dix centimes vénitiens.

 

GORGE  Dans le bradel, une gorge sépare, à l'extérieur, le dos des plats. Les cartons ne sont pas poussés jusqu'au fond des mors, mais une chasse en retrait, ce qui détermine un sillon: caractéristique dans lequel est descendu le cuir ou la toile.

 

GOTHIQUE  Caractère d'écriture courant en Allemagne.

 

GOUTTIÈRE  Tranche d'un livre opposée au dos et généralement concave.

 

GRANDS PAPIERS  Expression réservée aux exemplaires de luxe imprimés à l’origine, avec de plus grands formats, d’où l’appellation «grands papiers». Avec aussi des tirages restreints et numérotés, imprimés sur des matières nobles (peau de vélin et papier de Hollande pour les livres anciens, papier de Chine, du Japon et aussi papier de Hollande plus tard). Ces «grands papiers» sont aussi appelés «exemplaires de tête» ou «tirages de tête».

 

GRAVURE  Souvent utilisé dans le même sens qu'estampe, on tend de plus en plus à ne l'employer que pour les estampes gravées en creux ou en relief.

 

GRAVURE ORIGINALE  L’élément imprimant (cuivre, acier, zinc, pierre, bois) doit avoir été dessiné et gravé de la main même de l’artiste. Le nombre des épreuves est d’ordinaire indiqué. Lorsqu’elles sont intégrées à un livre, «la justification» du tirage se trouve à la fin de l’ouvrage.

 

GRAVURE  TEXTE  Estampe tirée à part du texte et non comprise dans la pagination.

 

GRECQUER  Consiste à pratiquer sur le fond des cahiers assemblés, mais non cousus, des entailles transversales, dans lesquelles seront logés les fils et ficelles de couture.

 

GRIMOIRE  Livre manuscrit des mages et des sorciers ; c'est là que se trouvent rassemblées toutes les formules de magie ou de sorcellerie. Les grimoires se transmettent de père en fils, dans les familles de mages et de sorciers, et ne se montrent jamais.

 

GUILLEMET  Signe placé avant et après une citation «  ».

 

H

 

HELIOGRAVURE  Désigne les procédés d'obtention par voie photométrique de formes d'impression gravées en creux, ainsi que les procédés d'impression utilisant ces formes. Employée à partir de 1875.

 

HEURES  (Livre d') C'est le bréviaire à l'usage des laïcs. Recueil de prières et d'offices, le plus souvent calligraphié et orné de miniatures et d'enluminures. (Le livre d'Heures le plus célèvre, "Les très riches Heures du Duc de Berry", oeuvre des frères Limbourg, est l'un des plus beaux manuscrit enluminé du XVe siècle.). Les livres d'Heures ont été exécutés en grand nombre au moyen-âge.

 

HOLLANDE  Papier de luxe fort et vergé d’excellente qualité et fabriqué à l’origine en Hollande..

 

HOMMAGE  Don respectueux, offrande d’un exemplaire d’une publication donné à une personne par un auteur, par un éditeur, soit par reconnaissance ou déférence, soit pour faire connaître la publication dans un but de propagande.

 

HOMÉLIAIRE  Livre religieux chrétien qui recueille des sermons ou homélies.

 

HORS-COMMERCE  Publications non mises dans le commerce ou que l'on ne retrouve pas dans un réseau de librairies. C'est le cas de publications dont le tirage est limité et réservé aux membres d'un groupe et à leurs amis : édition intime, édition en souscription ou club, édition corporative offerte aux clients, édition clandestine ou pirate. C'est le cas également d'une partie d'un tirage souvent numéroté ou limité, réservée aux souscripteurs ou aux collaborateurs. Dans ce cas, le justificatif annonce le nombre d'exemplaires ainsi réservés. On entend également comme hors-commerce les exemplaires de dépôt légal et ceux de pré-publication ou de service de presse distribués pour la promotion et la critique. Albert Cim, en 1923, inclus le terme tiré à part dans le sens de hors-commerce ; ce terme est maintenant réservé à un extrait d’un ouvrage ou d’un périodique, publié séparément sous forme de brochure.

 

HORS-TEXTE  Toute page qui, ne faisant pas partie du corps d'un livre, est ajoutée à des fins d'illustration ou pour la documentation d'un ouvrage.. Les hors-texte ne sont généralement pas foliotés. Gravures, eaux-fortes, cartes, plans, fac-similés complètent l'ouvrage. Par opposition à hors-texte, l'expression in-texte veut dire les images ou illustrations sont incorporées dans le texte. On sait qu'une des difficultés majeure en imprimerie a été d'insérer des illustrations dans le texte. C'est bien pour cette raison qu'il ne pouvait y avoir que des frontispices en face de la page de titre, des vignettes représentant des scènes symboliques illustrant la page de titre, en bandeau en guise de frise à la tête de chapitre et en cul-de-lampe pour clôturer celui-ci. C'est  l'anglais Thomas  Bewick, graveur sur bois, qui apporta cet énorme progrès au début du XIXe siècle... et vraisemblablement le premier dictionnaire qui en profita fut le Dictionnaire Universel de La Châtre en 1850 avec ses 813 illustrations in-texte.

 

HYMNIAIRE  Livre religieux chrétien qui rassemble des hymnes qui font aujourd’hui partie du bréviaire;

 

 I

 

ICONOGRAPHIE  Ensemble des images (gravures, fac-similés, etc.) qui illustrent un livre, in-texte ou hors-texte.

ILLUSTRATION Les premiers livres imprimés, les livres tabellaires, comprenaient souvent des illustrations gravées en même temps que le texte sur la planche de bois. Ces images passèrent tout naturellement dans les livres imprimés à l’aide de caractères mobiles.Dès 1461, l'allemand Albert Pfister, de Bamberg, publiait un recueil de fables illustrées, "Edelstein", d'Ulrich
Boner.
L’idée moderne du livre illustré naît en France à la fin du XIXe siècle alors que des éditeurs comme Ambroise Vollard, Édouard Pelletan, et quelques autres réalisent les premiers « livres de peintres », auxquels collaborent, entre autres, des artistes comme Manet, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Picasso et Rouault.

 

 ILLUSTRATION À PLEINE PAGE  Illustration qui, tirée à part du texte ou en même temps que celui-ci, est comprise dans la pagination

ILLUSTRATEUR est un dessinateur qui réalise des images en rapport avec le texte.

 

IMPRESSION À PETIT NOMBRE  Jusqu'à l'année 1472 le nombre des exemplaires de chaque édition des premiers imprimeurs devait être de 275 ; après cette date et pendant longtemps, les tirages n'atteignaient que 500 exemplaires et rarement dépassaient ce nombre.

IMPRESSION GOTHIQUE  Ouvrage des XVe et XVIe siècles imprimé en caractères typographiques gothiques.

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IMPRIMATUR  Signifie littéralement "Qu'il soit imprimé". Autorisation d'imprimer un ouvrage, notamment de philosophie, de théologie, de spiritualité, de morale ou d'histoire religieuse,
accordée par l'autorité ecclésiastique, l'évêque d'un diocèse par exemple. Cette mention est généralement indiquée au verso du titre ou du faux-titre. Anciennement, les universités accordaient des imprimatur pour les publications de leurs professeurs. Les membres du clergé et des différents ordres religieux devaient nécessairement obtenir cette autorisation avant de publier. Cette règle est moins stricte de nos jours.

 

IMPRIMEUR est la personne qui fabrique matériellement le livre. Une fois imprimées les pages du livre doivent être assemblées. Elles sont collées ou cousues. La couverture du livre peut être rigide, on dit alors que le livre est relié. Si la couverture est souple, on parle d’un livre broché.

 

IMPRIMI POTEST  Littéralement : peut être imprimé. Permission d'imprimer un ouvrage écrit notamment par un membre du clergé et d'un ordre religieux, accordé par un supérieur religieux. Cette mention se trouve généralement placée au verso du titre ou du faux-titre.

INCUNABLE  Ouvrage datant des débuts de l’imprimerie. Du latin incunabulum, qui signifie "berceau, commencement". Ce terme désigne tout ouvrage datant de l'origine de l'imprimerie (1454) jusqu'à l'année 1500 comprise (plus précisément le mois de mars 1501, car l'année calendaire commençait à Pâques). On précise parfois qu'il s'agit d'incunables xylographiques ou d'incunables typographiques, afin de distinguer les livres tabellaires de ceux imprimés à l'aide de caractères mobiles.

 Au Québec, on appelle " incunable canadien " les livres imprimés au Canada avant 1821.


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Imprimerie de Nuremberg au XVII° siècle

 

 INDEX  Liste de mots-clés figurant normalement à la fin d'un volume. La nature des renseignements indiqués est variée : index des noms, des sujets, des matières, etc.

Censure ecclésiastique interdisant la lecture de certains livres. Institué par le pape Paul IV en 1559. Il signifie aussi pour les catholiques une liste de livres prohibés ou sujets à caution. L'index librorum prohibitorum fut régulièrement publié de 1564 à 1948, et supprimé par le Concile Vatican II en 1966.

INITIALE  Lettre ornementale de grande dimension placée au début d'un texte. Initiales enlacées, entrelacées, ou décorées formant un monogramme que l'on appelle également chiffre. (Voir lettrine).


INTAGLIO  Terme générique englobant tous les procédés de gravure en creux exécutés sur une plaque de métal, la gravure de la plaque se faisant soit directement avec divers outils (taille-douce), soit par l'action chimique d'un acide (eau-forte). La plaque est ensuite encrée, puis essuyée afin que seuls les creux soient remplis d'encre. Une feuille de papier mouillée est placée sur la plaque et le tout est passé sous une presse. La forme de la plaque de métal laisse alors sur le papier une empreinte qu'on appelle cuvette.

 

INSOLÉ  Se dit généralement du dos ou des plats d'une reliure qui ont été décolorés par l'action de la lumière du soleil.


IN-TEXTE  Illustration imprimée avec le texte. Voir également Hors-texte, Planche.

 

INTERFOLIÉ  Se dit d'un ouvrage dans lequel on a intercalé des feuillets blancs entre les feuillets imprimés, afin d'y noter des additions, des corrections, etc.

 

INTRODUCTION  Partie préliminaire émanant de l'auteur. Elle se place après la préface due à un commentateur..

ITALIENNE (Format à l')  Se dit d'un format dont la plus grande dimension se présente en largeur. Se dit aussi; oblong.


ITALIQUE  Caractère penché, créé et employé pour la première fois dans une édition d'Alde Manuce en 150.

 

J

 

JAPON  Papier fabriqué avec l’écorce du mûrier ou d’autres végétaux japonais. Il est très apprécié. Il existe en trois qualités (japon ancien, japon impérial et japon nacré) qui offrent des tonalités différentes. Assez cher, on le réserve pour les exemplaires de luxe


JAQUETTE Couverture supplémentaire souple amovible d'un livre comprenant deux rabats repliés sur les contre plats de la couverture.. Chemise de protection imprimée d'un livre.

 

JANSÉNISTE  Reliure en pleine peau de belle qualité, sans aucun ornement extérieur.

JASPER  (Reliure) Décoration de la tête et des tranches par de petites taches colorées pour les rendre moins salissantes. La jaspure se fait au moyen d'une brosse que l'on frotte sur un grillage, en le tenant au-dessus des tranches des volumes.


JAUNISSEMENT Assombrissement du papier généralement du à l'exposition à la lumière. Trés fréquent dans les papiers des années 1920-30, Il n'est observé que dans les papiers de mauvaise qualité ou très anciens.


JUSTIFICATION  Largeur de l'alignement gauche et droite, de l’impression typographique.

JUSTIFICATION DU TIRAGE  Elle apparaît au XVIIIe siècle. Placée au début ou à la fin d’un volume, c’est l’indication donnée par l’éditeur du tirage d’une édition, spécifiant les différents types d’exemplaires publiés et de papiers utilisés.

 

K

 

KAOLIN  Argile blanche très pure employée aussi en papeterie comme charge où pour le surfaçage des papiers couchés.

 

L

 

LECTIONNAIRE  Livre religieux chrétien regroupant des textes latins lus ou chantés dans le chœur.

 

LÉGENDE  Texte placé sous une gravure pour l'expliquer.

 

LETTRE  (Avant la)  Epreuve d'une gravure ou d'une estampe tirée avant qu'on ait placé au bas l'inscription qui en indique le
sujet et par conséquent avant que la planche ne soit usée par le tirage.

 

LETTRINE  Dans la tradition médiévale, première lettre d’un paragraphe, de grande taille et très ornée, qui marque le début du texte.

 

LEXIQUE  C’est une liste alphabétique de mots avec leur définition. Il fonctionne comme un dictionnaire. Il est placé à la fin du livre. On parle aussi de GLOSSAIRE.

 

LIBELLÉ  Écrit bref et satyrique

 

LIBRAIRE Anciennement on nommait libraire l'artisan et marchand qui imprimait et vendait des livres. Aujourd'hui on qualifie ce dernier de commerçant dont la profession est de vendre des livres au public.

 

LISIBILITÉ  La lisibilité appartient à la 1ère place des qualités d’un texte, quelle que soit l’originalité de la composition. «ON NE LIT PAS CE QUI FATIGUE».

 

LITHOGRAPHIE  Procédé d'impression réalisé au moyen d'une pierre traitée de façon à ce que l'encre reste sur le dessin à imprimer, effectué sur la pierre avec un crayon gras, mais que cette encre soit rejetée par les parties blanches mouillées, selon le principe que les corps gras repoussent l’eau. C'est un procédé d'impression à plat, et non de gravure (utilisé à partir de 1796).
Mise au point au début du XIXe siècle. L’élément imprimant est une pierre calcaire sur laquelle l’artiste dessine au crayon gras. La pierre et le papier passent ensuite sous la presse. Voir aussi «estampe».

 

LIVRE  Subdivision d'un ouvrage contenant généralement plus d'un chapitre. Le découpage en livres est très souvent un choix de l'auteur qui souhaite scinder son œuvre en parties distinctes. Chaque partie formant un tout. Voir aussi tome et volume.

 

Différents types de livres :

 Livres apocryphes : ce sont ceux qui sont exclus du rang des canoniques, ou faussement attribués à certains auteurs.

 

Livres authentiques : l’on appelle ainsi ceux qui sont véritablement des auteurs auxquels on les attribue, ou qui sont décisifs et d’autorité ; tels sont parmi les livres de Droit, le Code, le Digeste.

 

Livres auxiliaires : sont ceux qui quoique moins essentiels en eux-mêmes, servent à en composer ou à en expliquer d’autres, comme dans l’étude des lois, les livres des instituts, les formules, les maximes, etc.

 

Livres élémentaires : on appelle ainsi ceux qui contiennent les premiers et les plus simples principes des sciences ; tels sont les rudiments, les méthodes, les grammaires, etc., par où on les distingue des livres d’un ordre supérieur, qui tendent à aider ou à éclairer ceux qui ont des sciences une teinture plus forte.

 

Livres de bibliothèque : on nomme ainsi des livres qu’on ne lit point de suite, mais qu’on consulte au besoin, comme les dictionnaires, les commentaires, etc.

 

Livres exotériques : nom que les savants donnent à quelques ouvrages destinés à l’usage des lecteurs ordinaires ou du peuple.

 

Livres acromatiques : ce sont ceux qui traitent de matières sublimes ou cachées, qui sont seulement à la portée des savants ou de ceux qui veulent approfondir les sciences.

 

Livres défendus : on appelle ainsi ceux qui sont prohibés et condamnés par les évêques, comme contenant des hérésies ou des maximes contraires aux bonnes mœurs.

 

Livres publics, libri publici : ce sont les Actes des temps passés et des transactions gardées par autorité publique.

 

Livres d’église : ce sont ceux dont on se sert dans les offices publics de la religion, comme sont le pontifical, l’antiphonier, le graduel, le lectionnaire, le psautier, le livre d’évangile, le missel, l’ordinal, le rituel, le processional, le cérémonial, le bréviaire ; et dans l’église grecque, le monologue, l’euchologue, le tropologue, etc. Il y a aussi un livre de paix qu’on porte à baiser au clergé pendant la messe : c’est ordinairement le livre des Évangiles.

 

Livres de plein-chant : ce sont ceux qui contiennent les psaumes, les antiennes, les répons et autres prières que l’on chante et qui sont notées.

 

Livres de liturgie : ce sont ceux qui contiennent, non toutes les liturgies de l’église grecque, mais seulement les quatre qui sont présentement en usage, savoir les liturgies de S. Basile, de S. Chrysostome, celle des Présanctifiés, Προαγιαζόμενοι, et celle de saint Jacques, qui n’a lieu que dans l’église de Jérusalem, et seulement une fois l’année.

 

Livres pontificaux, libri pontificales, ἱερατικὰ Βιβλία : c’étaient parmi les Romains les livres de Numa qui étaient gardés par le grand-prêtre, et dans lesquels étaient décrites les cérémonies des fêtes, des sacrifices, les prières, et tout ce qui avait rapport à la religion. On les appelait aussi indigitamenta, parce qu’ils servaient, pour ainsi dire, à désigner les dieux dont ils contenaient les noms, aussi bien que les formules et les invocations usitées en diverses occasions.

 

Livres rituels, libri rituales : c’étaient ceux qui enseignaient la manière de bâtir et de consacrer les villes, les temples, et les autels, les cérémonies des consécrations des murs, des portes principales, des familles, des tribus, des camps.

 

Livres des augures, libri augurales, appelés par Cicéron reconditi : c’étaient ceux qui contenaient la science de prévoir l’avenir par le vol et le chant des oiseaux.

 

Livres des aruspices, libri haruspicini : c’étaient ceux qui contenaient les mystères et la science de deviner par l’inspection des entrailles des victimes.

 

Livres achérontiques : c’étaient ceux dans lesquels étaient contenues les cérémonies de l’Achéron ; on les nommait aussi libri etrusci, parce qu’on en faisait auteur Tages l’Étrurien, quoique d’autres les attribuassent à Jupiter même. Quelques-uns croient que ces livres étaient les mêmes que ceux qu’on nommait libri fatales, et d’autres les confondent avec ceux des haruspices.

 

Livres fulminants, libri fulgurantes : c’étaient ceux qui traitaient du tonnerre, des éclairs, et de l’interprétation qu’on devait donner à ces météores. Tels étaient ceux qu’on attribuait à Bigoïs, nymphe d’Étrurie, et qui étaient conservés dans le temple d’Apollon.

 

Livres fatals, libri fatales, qu’on pourrait appeler autrement Livres des destins. C’étaient ceux dans lesquels on supposait que l’âge ou le terme de la vie des hommes était écrit selon la discipline des Étruriens. Les Romains consultaient ces livres dans les calamités publiques, et on y recherchait la manière d’expiation propre à apaiser les dieux.

 

Livres noirs : ce sont ceux qui traitent de la magie. On donne aussi ce nom à plusieurs autres livres, soit par rapport à la couleur dont ils sont couverts, soit par rapport aux choses funestes qu’ils contiennent. On en appelle aussi d’autres livres rouges, ou papiers rouges, c’est-à-dire livres de jugement et de condamnation.

 

Bons livres : ce sont communément les livres de dévotion et de piété, comme les soliloques, les méditations, les prières.
Un bon livre, selon le langage des Libraires, est un livre qui se vend bien ; selon les curieux, c’est un livre rare; et selon un homme de bon sens, c’est un livre instructif. Une des cinq principales choses que Rabbi Akiba recommanda à son fils fut, s’il étudiait en Droit, de l’apprendre dans un bon livre, de peur qu’il ne fût obligé d’oublier ce qu’il aurait appris.

 

Livres spirituels : on appelle ainsi ceux qui traitent plus particulièrement de la vie spirituelle, pieuse, et chrétienne, et de ses exercices, comme l’oraison mentale, la contemplation, etc. Tels sont les livres de S. Jean Climaque, de S. François de Sales, de sainte Thérèse, de Thomas Akempis, de Grenade, etc.

 

Livres profanes : ce sont ceux qui traitent de toute autre matière que de la Religion.

 

Par rapport à leurs auteurs, on peut distinguer les livres en anonymes, c’est-à-dire, qui sont sans nom d’auteur ; en cryptonimes, dont le nom des auteurs est caché sous un anagramme ; en pseudonymes, qui portent faussement le nom d’un auteur ; en posthumes, qui sont publiés après la mort de l’auteur ; vrais, c’est-à-dire, qui sont réellement écrits par ceux qui s’en disent auteurs, et qui demeurent dans le même état où ils les ont publiés ; faux ou supposés, c’est-à-dire, ceux que l’on croit composés par d’autres que par leurs auteurs ; falsifiés, ceux qui depuis qu’ils ont été faits sont corrompus par des additions ou des insertions fausses.

 

Par rapport à leurs qualités, les livres peuvent être distingués :


Livres clairs et détaillés, qui sont ceux du genre dogmatique, où les auteurs définissent exactement tous leurs termes, et emploient ces définitions dans tout le cours de leurs ouvrages.

 

Livres obscurs, c’est-à-dire, dont tous les mots sont trop génériques, et qui ne sont point définis ; en sorte qu’ils ne portent aucune idée claire & précise dans l’esprit du lecteur.

 

Livres prolixes, qui contiennent des choses étrangères et inutiles au dessein que l’auteur paraît s’être proposé, comme si dans un traité d’arpentage un auteur donnait tout Euclide.

 

Livres utiles, qui traitent des choses nécessaires, ou aux connaissances humaines, ou à la conduite des mœurs.

 

Livres complets, qui contiennent tout ce qui regarde le sujet traité. Relativement complets, c’est-à-dire, qui renferment tout ce qui était connu sur le sujet traité pendant un certain temps ; ou si un livre est écrit dans une vue particulière, on peut dire de lui qu’il est complet, s’il contient justement ce qui est nécessaire pour atteindre à son but. Au contraire, on appelle incomplets, les livres qui manquent de cet arrangement.

 

On peut encore donner une division des livres, d’après la matière dont ils sont composés, et les distinguer :
Livres en papier qui sont écrits sur du papier fait de toile ou de coton, ou sur le papyrus des Égyptiens ; mais il en reste peu d’écrits de cette dernière manière.

 

Livres en parchemin, libri in membranae, ou membranoe, qui sont écrits sur des peaux d’animaux, et principalement de moutons.

 

Livres en toile, libri lintei, qui chez les Romains étaient écrits sur des blocs ou des tables couvertes d’une toile. Tels étaient les livres des Sibylles, et plusieurs lois, les lettres des princes, les traités, les annales.

 

Livres en cuir, libri in corio, dont fait mention Ulpien. Guilandus prétend que ce sont les mêmes que ceux qui étaient écrits sur de l’écorce, différente de celle dont on se servait ordinairement, et qui était de tilleul. Scaliger pense plus probablement que ces livres étaient composés de feuilles faites d’une certaine peau, ou de certaines parties des peaux de bêtes, différentes de celles dont on se servait ordinairement, et qui étaient les peaux ou les parties de la peau du dos des moutons.

 

Livres en bois, tablettes, libri in schedis :  ces livres étaient écrits sur des planches de bois ou des tablettes polies avec le rabot, et ils étaient en usage chez les Romains.

 

Livres en cire, libri in ceris, dont parle Pline : les auteurs ne sont pas d’accord sur la manière dont étaient faits ces livres. Barbaro croit que ces mots in ceris sont corrompus, et qu’il faut lire in schedis, et il se fonde sur l’autorité d’un ancien manuscrit. D’autres rejettent cette correction, et se fondent sur ce qu’on sait que les Romains couvraient quelquefois leurs planches ou schedoe, d’une légère couche de cire, afin de faire plus aisément des ratures ou des corrections, avantage que n’avaient point les livres in schedis, et conséquemment ceux-ci étaient moins propres aux ouvrages qui demandaient de l’élégance et du soin, que les livres en cire, qui sont aussi appelés libri ceroe, ou cerei.

 

Par rapport à leur manufacture, on distingue les livres en manuscrits qui sont écrits de la main de l'auteur, on les appelle autographes ou en imprimés qui sont travaillés sous une presse d'imprimeur & avec des caractères d'imprimerie.

 

Livres en blanc, qui ne sont ni liés ni cousus.

 

Livres perdus, qui sont ceux qui ont péri par l'injure du temps ou par malice.

 

Livres promis, ceux que des auteurs ont fait attendre & n'ont jamais donné au public.

 

Livres imaginaires, ceux qui n'ont jamais existé & et que d'autres ont supposé existant.

(Source Encyclopédie de Diderot et D’Alembert 1778 et Encyclopédie de De Felice 1773)

 

 

LIVRE DE PEINTRE  Il unit auteurs et artistes peintres, et par ce terme on désigne généralement les livres illustrés de gravures originales par de grands artistes, tels que Delacroix, Manet, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Ernst, Dali, Picasso, Derain... Ils sont le plus souvent à tirage restreint et sur papier de luxe.

LIVRE D'ARTISTE  Ouvrage à priori entièrement conçu et réalisé par le peintre.


LIVRE DE RAISON  Expression désignant anciennement un journal intime avec des occurences à caractère religieux.

 

LIVRES imprimés en français. En 1543, François 1er nomma un troisième imprimeur royal, Denis Janot, pour imprimer en langue française, car il ne voulait pas que le latin continuât de prévaloir dans les livres.

 

M

 

MANCHETTE  Dessin d’une main ou d’un bras signalant un passage important ou le sommaire abrégé. Note écrite sur la marge d'un livre.


MANUSCRIT  Document écrit à la main, dactylographié ou réalisé avec une imprimante. Désigne aussi tout livre antérieur à l’invention de l’imprimerie. Originellement, le terme manuscrit ne désignait que l'ouvrage écrit à la main. De nos jours on a parfois recourt au mot tapuscrit pour désigner un manuscrit dactylographié.


MAQUETTE  ou croquis est un tracé, un projet destiné à guider la suite.

 

MARBRER  Consiste à jeter sur un bain préparé, différentes couleurs que l'on peut mêler pour former des dessins ; et que l'on reportera sur une feuille de papier, sur les tranches d'un livre, ou même, anciennement, sur une peau de cuir pour la reliure.

 

MARBRE  Plaque de fonte où l'on impose les formes.

 

MARBRÉ  Désigne un papier sur lequel un motif a été appliqué. Les papiers ainsi décorés sont utilisés en reliure pour les gardes de couleur ou les plats de couverture  mais aussi pour décorer toute sorte de cartonnage. Les tranches des livres anciens sont fréquemment marbrées plutôt que jaspées.

 

MARGE  Espace libre de texte en tête, au pied ou sur les côtés d'une page. On dit dans ces quatre cas : marge de tête, marge de pied, marge intérieure et marge extérieure.

 

MAROQUIN Cuir noble et épais que l'on réservait aux livres de grande valeur et qui se reconnaît par un grain fort marqué. Il est souvent teint en rouge ou en vert. Il provenait à l'origine des chèvres du Maroc et du Cap et fut utilisé à partir du 17e siècle.

 

MASSICOTAGE  Opération consistant à passé les tranches d'un volume au massicot pour les lisser. Le résultat obtenu est équivalent à un rognage. Il ne faut pas massicoter un papier fragilisé ou bouffant. L'inventeur s'appelait Massiquot.

 

MINIATURE  A l'origine, lettre ornée colorée en rouge au minium (oxyde de plomb - Le "minium" est à l'origine du nom miniature). Par la suite, tout ornement écrit ou peint avec une encre de couleur. Se dit aussi des peintures fines, représentant de petits sujets, exécutées sur certains manuscrits anciens.

 

MISSEL  Livre religieux chrétien recueillant pour tous les jours, les prières de la messe. C'est l'ouvrage dont le prêtre se sert à l'Autel.

 

MINUSCULE Livre de très petit format, ne dépassant pas 70 millimêtres de hauteur.

 

MONOGRAMME  Composition graphique formée de la réunion de plusieurs lettres d'un nom, entrelacées en un seul caractère.

 

MORS  charnière entre le dos et le plat de couverture.

 

MOUCHETÉE  Tranche tachetée de petits points

 

MOUILLURES Taches d'une teinte jaunâtre, plus foncées sur les bords, causées sur le papier par une empreinte humide.

 

N

 

NERF (ou Nervures)  Saillies qui se remarquent au dos des livres et qui sont produites par les nerfs. Les nerfs sont les ficelles sur lesquelles on fait passer la couture et qui relient les cahiers ensemble. A l'origine, ces nerfs étaient de véritables boyaux roulés. Puis on utilisa des ficelles de chanvre ou de fouet. Aujourd'hui, les nerfs que l'on voit au dos des livres sont en fait de faux-nerfs. Les cahiers du livre étant grecqués, la ficelle autour de laquelle on tourne le fil de lin lors de la couture ne fait plus saillie au dos. Les nerfs que l'on retrouve sont moulés sur des bandes de cuir ou de carton.

 

NIHIL OBSTAT  Signifie littéralement : " rien ne s'oppose ". Évaluation morale ou dogmatique d'un ouvrage dont l'auteur est généralement un membre du clergé ou d'un ordre religieux.

 

NUMEROTÉ  Exemplaire de luxe imprimé sur papier de qualité et tiré en début d'impression, alors que les caractères ne sont pas usés.

 

O

 

OFFSET  Système d'impresssion par report.

 

ONGLET  Bande de papier ou de toile cousue en même temps que les feuillets d'un livre et destinée à recevoir par encollement une carte ou une gravure

 

OPISTOGRAPHE  Document écrit ou imprimé des deux côtés.

 

OKYGRAPHIE  Nouveau système d'écriture rapide. Leurs caractères sont positionnés sur quatre lignes semblables à celles de la musique. Méthode qui n'a jamais atteint la célérité de la syénographie, sa rivale.

 

ORIGINALE  Une édition est dite originale quand le texte d'un ouvrage est publié pour la première fois sous la forme d'un volume ou d'une brochure avec la permission de l'auteur. D'autres caractéristiques sont souvent ajoutées à la définition de l'originale : première édition en librairie, ou édition posthume avec le consentement des ayants droit, ou encore édition avec une page titre et une numérotation suivie, etc. Première édition et édition originale sont souvent entendues comme des synonymes. Gravure originale : Gravure conçue et exécutée par un seul et même artiste (par opposition à la gravure de reproduction, où le graveur puise dans l'œuvre d'un autre artiste).

 

ORTHOGRAPHE 

Orthographe.jpg

 

P

 

PAGE  L'un des côtés d'une feuille de papier.

 

PAGE DE GARDE elle se trouve entre la deuxième de couverture et la page de titre. Il n’y en a pas toujours.

PAGE DE TITRE elle est située au début du livre. On y trouve le titre complet, le nom de l’auteur, celui de l’éditeur, et la date de l'édition

 

PAGINATION  Suite des numéros de pages d'un livre.

 

PALÉOGRAPHIE Les ouvrages qui ont rapport à l'écriture des anciens.

 

PANTONE  Système universel de classification des couleurs.

 

PAPIER CUVE (ou papier à la cuve)  Papier multicolore avec des motif irréguliers obtenus par trempage de ce dernier dans un bain d'acide. Utilisé exclusivement en par les relieurs pour orner les plats des reliures demi-maroquin, chagrin ou basane ainsi que le deuxième et troisième plat et les gardes. Le papier se diversifie notamment au XIXe siècle par un grand choix de teintes et de motifs).

 

PAPIER (Grand)  Exemplaire tiré sur papier de luxe et dont les marges sont plus grandes.

 

PAPIER CHIFFON Chacun sait que ce papier se fait avec des haillons ou chiffons, principalement ceux de lin et de chanvre, constituaient autrefois la principale matière première du papier. L'utilisation de plus en plus grande de la pâte de bois à partir du milieu du XIXe siècle, amena les éditeurs à réserver le papier fait à partir de chiffons aux éditions plus luxueuses. Les papier à base de chiffons (que l'on appelle aussi pur fil) sont appréciés pour leur beauté et leur bonne tenue dans le temps.

 

PAPIER DE CHINE Ce papier est très beau,  plus beau et plus uni que celui d'Europe

 

PAPIER de garde  Papier de couleur, marbré, garnissant les plats intérieurs, le recto de la première page et le verso de la dernière page d'un livre.

 

PAPIER DU JAPON Il se fait avec l'écorce de l'arbre à papier que les japonais appellent kaadsi, c"est un papier très fort.

 

PAPIER parchemin  Papier sulfurisé ayant l'aspect du parchemin.

 

PAPYRUS  Roseau utilisé, après préparation, comme support d’écriture dans l’Antiquité et au Moyen Âge.

 

PARAFE ou PARAPHE Signature abrégée.

 

PARCHEMIN  Peau de veau mort-né, de chèvre ou de mouton préparée avec de la chaux qui lui donne sa couleur blanchâtre, translucide, parfois légèrement marbré pour recevoir l'écriture. Au Moyen-Âge, le parchemin était utilisé pour calligraphier les manuscrits. Plus tard, on l'a utilisé pour relier les livres. Cette peau très résistante était souvent employée pour recouvrir les livres juridiques, techniques ou religieux à partir du 16e siècle.

 

PARENÉTIQUE  Ouvrages appartenant à la théologie ou qui contient des exhortations à la prière.

 

PASIGRAPHIE Sorte d'écriture considérée comme universelle.

 

PATINE  Dépôt qui se forme sur certains objets anciens, dont les livres ; désigne la teinte, la couleur qu'ils prennent avec le temps.

 

PEAU DE TRUIE  En reliure, peau de cochon, utilisée principalement au XVIe siècle, souvent estampée à froid.

 

PERCALINE  Toile fine utilisée en reliure dès l’époque romantique.

 

PHYLACTÈRES Parchemin juif ou bulle dans les BD pour représenter les paroles ou sons.

 

PHOTOGRAVURE  Procédé de reproduction pour tirage typographique. Dérivé de la technique en relief de la gravure sur bois.

 

PHOTOTYPIE  Procédé de reproduction par contact direct avec la gélatine. Dérivé du tirage photographique

 

PIÈCE DE TITRE ou DE TOMAISON  Petit morceau de peau collé au dos d'une reliure sur lequel sont inscrits le nom de l'auteur et le titre ou indication de tome. Elle est souvent d'une peau et d'une couleur différentes de celles de la reliure.

 

PILON (Mettre un livre au)  Action de détruire l'édition ou les exemplaires invendus.

 

PIQUÉ (Exemplaire)  Qui présente des taches sombres, de moisissures ou de rousseurs.

 

PIQURE  Trou pratiqué par un ver, vermoulure.

 

PIRATE (Édition)  Édition réalisée sans 1'autorisation de 1'auteur ou des titulaires du droit d'auteur. On parle aussi d'édition clandestine et de contrefaçon.

 

PLANCHE  Estampe tirée à l'aide d'une planche gravée , servant à illustrer un livre ; par extension : toute illustration hors-texte placée dans un livre.

 

PLAQUETTE  Ouvrage comportant moins de 100 pages. On lui préfère le terme de brochure, réservant la dénomination de plaquette à des imprimés d'une quarantaine de pages.

 

PLATS de couverture : nom donné aux couvertures de devant et de derrière, d'une reliure de part et d'autre du dos. Le premier plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l'endroit, pour le lire appelé Première de couverture. Le quatrième plat est celui visible lorsque le livre est posé à plat à l'envers aussi dit Quatrième de couverture. Les deuxième et troisième plats ou de couvertures sont les versos, les côtés intérieurs de la reliure. Sur la couverture, on trouve différents éléments permettant d’identifier le livre.

 

PLEINE  Reliure dont la couverture entière, dos et plats, est faite de la même matiere.

 

POCHOIR  Procédé manuel de mise en couleurs. Le coloriage se fait à travers une fenêtre en carton, zinc, cuivre ou aluminium, découpée selon les contours de la couleur choisie. Les couleurs sont passées au pinceau ou à l’aide d’une brosse, les unes après les autres ou par superposition.

 

POINT TYPOGRAPHIQUE  La soixante-douzième partie du pouce. 2660 points au mêtre. 2, 66 points au millimêtre et un point mesure 0,3759 mm.

 

POINTE SÈCHE  Estampe en taille-douce réalisée à l'aide de l'outil du même nom qui, au lieu de graver le métal lui-même, l'écrase en laissant de chaque côté des crêtes appelées barbes.

 

PONCTUATION On en reconnait sept signes :

1°- La virgule (,)

2°- Le point et virgule (;)

3°- Le comma ou les deux  points (:)

4°- Le point (.)

5°- Le point d'interrogation (?)

6°- Le point d'exclamation , anciennement d'admiration (!)

7°- L'apostrophe (')

D'autres signes d'orthographe :

Les parenthèses ( )

Les crochets

l'astérisque ou étoile (*)

La croix (†) et le pied-de-mouche (¶)

Le paragraphe (&)

Les guillemets (")

La division ou trait-d'union (-)

L'accolade 

Le tréma (¨)

 

 

PONTIFICAL  Livre religieux chrétien contenant l'ordre des cérémonies propres aux évêques.

 

PONTUSEAUX  Dans la fabrication des papiers à la forme, ce sont les barres qui soutiennent les fils de laiton de la forme. Ils produisent des filets blancs verticaux dans les filigranes des papiers vergés. Ils croisent les vergeures et sont bien plus espacés..

 

PORTRAIT en frontispice  Portrait placé en regard du titre d'un livre.

 

PORTULAN   Carte marine des premiers navigateurs (XIIe au XVIe siècle) d'abord sur parchemin puis sur papier ; désigne également un ouvrage décrivant des ports et des côtes.

 

PRÉFACE  Texte préliminaire placé en tête d'un livre, contenant les explications que l'auteur a jugé nécessaire de donner, ou ayant été écrit  par une personnalité ayant autorité pour porter un jugement.

 

PRÉFAÇON  Édition sans autorisation d’un texte, parue avant l’édition originale préparée par l’auteur. Elle était fabriquée généralement en Belgique au XIX° siècle à partir de textes ou feuilletons parus dans des périodiques (édition pré-originale).

 

PSAUTIER  Livre religieux chrétien recueillant les 150 Psaumes de David, seul livre liturgique entre les mains des laïcs jusqu'à la fin du XIIe siècle. Le Psautier de Mayenne datant de 1457 sera le premier ouvrage à être orné d'initiales imprimées à la presse. Il renferme également la première coquille d'imprimerie recensée : "spalmorum" au lieu de psalmorum.

 

PSEUDONYME  Nom sous lequel certains auteurs publient leurs ouvrages ou sous lequel ils dissimulent leur véritable identité.

 

Q

 

QUATRIÈME de couverture : face extérieure de la couverture de derrière.

 

QUEUE ou PIED  Tranche inférieure d'un livre. Opposée à la tête.

 

R

 

RACINAGE  Peau dont la marbrure rappelle l'aspect des racines d'arbres.

 

 

REBRAS  Reliure où les plats se continuent par un bord retroussé qui protège la tranche opposée au dos (XVIe siècle) .

 
RECOUVREMENT (Reliure à)  Se dit d'une reliure en vélin blanc, pourvue sur le bord extérieur des plats, du côté de la gouttière, d'un petit rabat également en vélin blanc.

 

RECTO  première page d'une feuille; on parle aussi de "belle page". La page de titre doit toujours être au recto de la feuille.et donc page de droite.

 

RECLAME Dans les éditions anciennes, mot placé isolément dans le coin inférieur droit de la page et qui rappelle le premier mot de la page suivante. Elle servait à vérifier l'ordre des feuilles et des cahiers et à en faciliter l'assemblage.

 

RÉIMPRESSION  Nouveau tirage d'un volume pour lequel on a fait usage des mêmes plaques ou des mêmes clichés d'imprimerie. Certains éditeurs présentent des livres nouveaux qui ne sont en fait que des réimpressions en fac-similé.

 

RELIURE L'art de relier doit son nom qu'à la découverte du papier et de l'imprimerie, car auparavant on ne faisait que rouler le parchemin et les feuilles ou écorces sur lesquels les livres étaient écrits. Cet art est parvenu à un très haut degré de perfection.

Biblio30G.jpg

 

REMARQUE  Petite esquisse gravée dans la marge d'une estampe qui servait au graveur à se rendre compte du degré de morsure de la plaque (voir eau-forte). Ces remarques étaient effacées par la suite ; leur présence est donc l'indice que l'estampe est une épreuve d'essai.

 

REMBOITAGE  Feuilles d’un livre placées dans une reliure qui n’est pas sa reliure d’origine.

 

RIVES (Papier de)  Dans cette ville de l'Isère on fabrique un papier reconnu pour son amour de l'encre et sa pureté. Il est destiné aux éditions de luxe.

 

ROGNER  Couper les bords des feuillets d'un livre pour qu'ils offrent une surface unie.

 

ROULETTE  Instrument de dorure formé d'une molette ornée sur la tranche d'un motif gravé.

 

ROUSSEURS  Taches brunes ou sépia dépréciant le papier. Rares dans les volumes du XVIIIe siècle, elles sont, pour des raisons différentes, plus fréquentes dans ceux du XVII° et dans les ouvrages de la seconde moitié du XIX°. Elles résultent d'une mauvaise combinaison de l'encre, des agents de blanchiment du papier et de l'encollage de la feuille. L’humidité favorise leur développement.

 

RUBRIQUE  Rehaut coloré à la plume ou au pinceau de certaines lettres dans les premiers livres imprimés sur un emplacement qui leur est réservé leur de la composition typographique.

 

ROULETTE  En reliure, petit instrument servant à pousser un filet ou un motif qui se répète, doré ou non.

 

S

 

SAC A LIVRE  Le sac à livre fut d'usage courant durant tout le Moyen Âge et jusqu'au XVIe siècle. La couverture qui excédait d'un côté le format du livre, pouvait l'envelopper complètement en se repliant et en se fermant par un nœud. On Reliait ainsi les ouvrages destinés à être transportés. On pouvait en outre les porter sur soi, attachés à la ceinture par exemple.

 

SANGUINE  Dessin fait avec un crayon d'ocre rouge. Gravure imitant ce dessin.

 

SATINÉ  Papier qui a été brillanté par compression.

 

SCRIPTORIUM  Dans le monastère médiéval, atelier de copie et de décoration des livres.

 

SÉPIA  Pigment brunâtre extrait de la seiche et utilisé à partir du XVIe siècle pour les dessins au lavis.

 

SÉRIGRAPHIE  Procédé d'impression qui consiste à faire passer de l'encre avec une raclette à travers un écran de soiedont certaines parties ont préalablement été bouchées selon diverses méthodes.

 

SERPENTE  Feuille faite d'un papier très mince et sans colle, destinée principalement à protéger les gravures contre le maculage. On utilise aussi à cette fin du papier pelure d'oignon, ou pelure, qui est plus léger que la serpente, et du papier de soie, dit aussi papier Joseph, du nom de son inventeur, qui est plus souple et soyeux. Ces feuilles étaient généralement placées devant les gravures par l'éditeur ou le relieur avant le pliage ou la reliure. Dans certains ouvrages du XIXe siècle, l'éditeur recommandait au lecteur de vérifier si l'encre était bien sèche avant d'enlever ces serpentes.

 

SIGNATURE  Lettre ou signe placé en bas de la première page d’un cahier pour indiquer au relieur leur ordre de succession.

 

SIGNET  Petit ruban attaché à la tranchefile d'un livre et servant à marquer l'endroit où l'on a interrompu sa lecture. Par extension, morceau de papier marquant une page.. Le lecteur peut aussi utiliser un signet imprimé servant le même office.

 

SIMILIGRAVURE  Procédé de gravure qui permet de reproduire les teintes au lavis.

 

SOSII  Libraires célèbres de Rome au temps d'Auguste, ils possédaient plus de deux mille esclaves qu'ils employaient comme copistes, et pouvant fournir en très peu de temps et à prix modiques un grand nombre de livres; par exemple le livre XIII de Martial était vendu 50 centimes. Les noms de ces libraires passèrent à la postérité avec l'édition des poésies d'Horace. Leur boutique était situé au Forum César, proche le temple de Janus.

 

SOUSCRIPTION  Engagement par un bibliophile auprès d'un éditeur ou d'un libraire d'acquérir un ou plusieurs livres lors de leur parution. La souscription peut s'étendre à des séries ou collections complètes. Elle est surtout un moyen d'assurer la vente d'un ouvrage de luxe, au tirage limité et numéroté. L'ouvrage ainsi vendu porte souvent le nom du souscripteur et est désigné sous l'appellation exemplaire nominatif

 

STÉNOGRAPHIE C'est l'art d'écrire en signes ou caractères abréviateurs. La sténographie était déjà pratiquée chez les grecs. C'est une écriture très rapide qui a beaucoup servi à rédiger des actes publics et à noter des procédures judiciaires.

 

SUITE DE GRAVURES  Tirage spécial des gravures d'un ouvrage, souvent imprimées sur un papier de qualité différente, et insérées dans certains exemplaires de luxe de cet ouvrage. Il peut aussi s'agir d'épreuves d'états avec remarques, par exemple ou d'une couleur différente de celle de l'état définitif.

 

T

 

TABELLAIRE  Impression réalisée à partir de tablettes de bois ou de métal gravées. Voir Xylographie.

 

TAILLE D'ÉPARGNE  Gravure sur bois consistant à creuser la planche de chaque côté du trait, qui ainsi apparaît en relief.

 

TAILLE-DOUCE  Procédé de gravure en creux où le dessin est gravé directement sur une plaque de métal à l'aide de divers outils. Les procédés de taille-douce sont : le burin, la pointe-sèche et la mezzotinto.

 

TARÉ  Exemplaire défectueux.

 

TÊTE  En reliure, partie supérieure du livre.

 

TÊTE  (Exemplaire de)  Exemplaire d'un livre tiré sur beau papier d'un tirage toujours plus luxueux que le tirage courant, etfort prisé des bibliophiles.

 

TIERCE  Dernière épreuve revue par le correcteur avant tirage.

 

TIRAGE  En gravure, c’est le nombre déterminé d’épreuves obtenues à partir de la même matrice.Pour le livre, le tirage est l’ensemble des exemplaires d’un ouvrage imprimés en une seule fois. C’est à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que les bibliophiles ont suscité des tirages limités et numérotés, sur un ou plusieurs beaux papiers. Voir aussi «justification de tirage».

 

TIRAGE de TÊTE : volume imprimé avant le tirage normal souvent sur un papier de meilleur qualité et parfois dans un format différent. Les tirages de tête sont fréquemment réservés à un petit cercle d'amateurs entourant l'éditeur.

 

TIRÉ A PART  Impression séparée, à tirage restreint, d’un texte paru dans une revue ou un recueil collectif. Il constitue souvent la véritable édition originale (dite «pré-originale») d’un texte.

 

TITRE  On entend généralement par «titre» la page comportant les éléments matériels permettant d’identifier l’ouvrage : l’auteur, le titre du livre, l’illustrateur, l’éditeur, les date et lieu d’édition, etc. Il est souvent précédé d’un feuillet de faux-titre qui donne, presque toujours, le titre seul, simplifié.

 

TITRE COURANT  Rappel parfois abrégé du titre de l’ouvrage placé dans la marge supérieure de chaque page.

 

TITRE DE RELAI  Pour écouler une partie d’invendus d’un ouvrage, on remplace le titre par un nouveau feuillet de titre, appelé alors «titre de relai».

TRANCHEFILE  La tranchefile. Broderie en fils de soie de couleurs placée en tête et en queue du corps d'ouvrage. Ce petit bourrelet entouré de fils, garnit et renforce le haut et le bas du dos d'une reliure afin de maintenir les cahiers assemblés ; il renforce par ailleurs les coiffes. Dans les reliures à dos brisé, il empêche la poussière de s'infiltrer entre le corps d'ouvrage et le dos de la reliure.

 

TRANCHES  Les trois côtés du livre formés par l’épaisseur des pages. Selon les époques, elles peuvent être jaspées, dorées, argentées, ciselées, peintes, marbrées, mouchetées, rougies ou jaunies.

 

TOILE  Utilisée en reliure à partir de l’époque romantique.(Cf. percaline).

 

TOMAISON  Indication du tome auquel appartient chaque feuille d'un ouvrage composé de plusieurs volumes. Le titre de chacun des tomes porte généralement la tomaison.

 

TOME  Subdivision d'un ouvrage résultant souvent d'une nécessité d'impression ou d'édition. L'éditeur s'arrangeant parfois pour que tous les tomes d'un ouvrage aient la même épaisseur. voir aussi Livre et volume. Un tome peut être en deux volumes, ou inversement, un volume peut contenir plusieurs tomes.

 

TRAVAUX DE VILLE  Terme d'imprimerie : impression de travaux commerciaux, tels que cartes d'affaire, papier à lettre, circulaires, etc. (Opposée au terme d'Imprimerie de labeur qui désigne tous les gros travaux d'imprimerie)

 

TROISIÈME de couverture  Face intérieure du plat de couverture de derrière.

 Blason2.jpg

TYPOGRAPHIE  Procédé d'impression sur formes en relief par assemblage de caractères mobiles, ou de clichés en bois sculptés. 


 

 

U

 

UNIQUE  Exemplaire d'un ouvrage qui présente des caractéristiques exceptionnelles : en raison du tirage, de la dédicace, des illustrations, de la reliure, parce que c'est un exemplaire truffé, ou par la qualité de ses possesseurs successifs, ou encore du fait de circonstances historiques particulières, etc. Un exemplaire est unique pour une ou plusieurs qualités qui le distinguent de tout autre.

 

V

 

VEAU  Cuir qu'on employait couramment sous l'Ancien Régime. Il se reconnaît par son grain assez lisse. On le trouve presque toujours teint en brun. Cette couleur obtenue avec du brou de noix est parfois racinée ou mouchetée. Le plus employé de tous les cuirs en France. l'Italie préfère les vélins.

 

VÉLIN  Papier sans grain, lisse et satiné, qui rappelle par sa très grande finesse la peau de vélin. Se dit aussi en général de tout papier qui n'est pas vergé.

 

VELIN  (Reliure)  Peau de belle qualité d’agneau ou de chèvres morts-nés. Elle est traitée comme le parchemin, elle sert essentiellement à l'écriture ou à l'enluminure, mais présente un aspect plus fin et plus blanc.

 

VERGÉ  On appelle papier vergé celui qui laisse apercevoir par transparence les empreintes des fils métalliques (vergeures et pontuseaux) formant le fond du moule dans lequel il a été fabriqué. La même texture est donnée à des papiers à la mécanique qui portent le nom de vergé.

 

VERMICULÉ  Marqué de piqûres de vers.

 

VIGNETTE  À l’origine un ornement en forme d’une petite feuille de vigne (pampre) dans un texte imprimé, qui lui donne son nom. Elle devient une estampe de petite dimension, sur bois ou sur métal, agrémentant et décorant un texte, employée en bandeau, en cul-de-lampe ou en in-texte.

 

VOLUME  (vient de volvere, de l'époque où l'on roulait les parchemins) Livre après reliure ou brochage. Division " matérielle " d'un ouvrage ; par exemple, 3 tomes en 2 volumes. Un volume forme un tout indivisible. voir aussi tome et Livre. Aujourd'hui, ces trois termes sont souvent considérés comme synonymes.

 

W

 

WHATMAN  Papier grené, ferme et solide, sans vergeures.

 

X

 

XYLOGRAPHIQUE  (Impression)  Livre entièrement imprimé par le procédé de la gravure sur bois. Dans les années qui précédèrent l'apparition des caractères mobiles, on imprimait déjà des livres à l'aide de planches de bois gravées. Ces livres étaient composés surtout d'images, la technique ne permettant guère l'impression de textes élaborés.

 

Y

 

Z

 

ZINCOGRAPHIE, ZINCOGRAVURE  procédé analogue à la lithographie, dans lequel la pierre lithographique est remplacée par le zinc.

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Fichier à télécharger
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Si vous vendez un livre :
 
- Il est essentiel de décrire le livre de la manière la plus exacte possible pour éviter que l'acheteur se méprenne et vous retourne le livre.
 
- Il est essentiel de donner le nom et le prénom de l'auteur quand il est connu, le titre, le lieu d'impression, la date, le format, le genre et la qualité de la reliure et, pour les livres d'un certain prix, la collation exacte (nombre de pages (pp.) ou de feuillets (ff.).) et le nombre de planches avec le nom de l'artiste et du graveur.
 
Il est important de noter si le cartonnage est usé ou en parfait état. En effet, cela peut influer beaucoup sur la valeur du livre.
 
Et lisez aussi les recommandations de mon Ami Canadien Pierre BOUILLON :
 
Comment acheter un livre rare
La réponse simple : il faut le chercher, le trouver et le payer. Mais il y a beaucoup d'embûches sur ce chemin.
A mon humble avis, le meilleur outil de recherche sur internet est AbeBooks.com (http://www.abebooks.com/). Ce site rassemble des milliers de libraires qui offrent, selon AbeBooks, cent dix millions de livres. On y trouve de tout, à tous les prix. Le moteur de recherche est efficace. Quand on ne trouve pas un livre sur AbeBooks les chances de le trouver sont minces. Je reviendrai plus tard sur ce site exceptionnel.
Un autre site que j'aime bien : ''livre-rare-book'' (http://www.livre-rare-book.com/). Là aussi, vaste choix à tous les prix.
Autre site, celui de la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne (http://www.ilab.org/index.php?lang=fr). Riche et bien fait.
Je veux aussi nommer le site France Antiques (http://www.franceantiq.fr/FR.asp) qui rassemble de grands libraires qui présentent souvent des livres exceptionnels.
Finalement je me risque à nommer le site Ebay (http://www.ebay.com/). Je dis que ''je me risque" à le nommer parce que la prudence s'impose peut-être plus qu'ailleurs quand on magasine en ligne sur Ebay; parmi de nombreux vendeurs sérieux qui sont en grande majorité sur Ebay se glissent des amateurs avec qui on doit transiger avec prudence. Mais Ebay est un site incontournable où j'ai trouvé des livres exceptionnels. J'y reviendrai.  
Comment acheter un livre rare. Premier conseil.
Le premier conseil que veux donner est le suivant : si vous trouvez un livre rare que vous cherchez ou ''qui vous trouve'' achetez-le. Les livres rares ont ceci de particulier : ils sont rares.
Si vous tournez le dos à un livre rare vous ne le reverrez jamais. Vous en trouverez peut-être un autre, mais pas celui-là. J'ai laissé passer il y a longtemps un exemplaire de la quatrième édition du Dictionnaire de l'Académie française (1762), une édition recherchée pour sa qualité et son autorité. Je voyais l'exemplaire sur AbeBooks depuis des semaines, sinon des mois. Je le voyais si souvent que j'avais l'impression qu'il m'appartenait. Je balançais, j'hésitais parce qu'il était un peu cher, autour de mille dollars si j'ai bonne mémoire. Puis un jour le dictionnaire est disparu du site et je ne l'ai jamais revu. J'ai dû attendre une bonne dizaine d'années avant d'en trouver un autre. Et j'ai été chanceux d'en trouver un autre. Un grand amateur de dictionnaires avec qui je corresponds et qui possède une bibliothèque de dictionnaires d'une beauté et d'une richesse stupéfiante n'a pas encore cette édition de 1762 dans ses rayons. Je suis certain que ce collectionneur averti ne barguignera pas le jour où il réussira à dénicher le 1762.
Je termine ici ce premier message.
Comment acheter un livre rare. Deuxième conseil.
Le livre est-il complet ? Question centrale. A mes yeux un livre qui souffre d'une page de texte manquante, même s'il en compte deux mille, perd énormément de valeur. D'ailleurs, on tombe toujours sur la page qui manque. J'envisageais d'acquérir une édition de 1694 du dictionnaire de Furetière lorsque le libraire parisien avec qui j'échangeais des courriels m'a appris, sur mon insistance, qu'une page manquait à un des deux tomes. J'ai stoppé net mes démarches. Il arrive régulièrement que des vieux livres ont été mal assemblés : un cahier en double, mais un autre manquant...; j'ai déjà acheté un Littré qui avait ce défaut... Demandez donc toujours au vendeur si l'exemplaire qu'il vous propose est bien complet, sans manque de pages et aussi sans pertes de texte dûes à des déchirures, des macules ou des trous de vers. Les bons libraires garantissent leurs livres complets mais il vaut mieux s'en assurer. Bien sûr, si vous voyez à vendre pour cinquante dollars la première édition du Dictionnaire de l'Académie française (1694) sur une table au marché aux puces, faites un examen rapide, payez rubis sur l'ongle et partez vite avec votre trouvaille !
Comment acheter un livre rare. Troisième conseil.
Curieusement, il faut connaître avant de l'acquérir le livre qu'on se propose d'acheter. On le connaît d'abord par la description du libraire ou du particulier qui le met en vente. Ces descriptions enseignent beaucoup sur le livre et presque autant sur le vendeur. Je me méfie des vendeurs, souvent rencontrés sur Ebay, qui mutiplient les superlatifs pour décrire leurs livres et qui grossissent ou colorent la police de leurs écritures pour rabattre des clients. Et je m'éloigne quand un vendeur décrit un exemplaire en lui accolant un ''en bon état pour son âge", ou, pire encore : ''vendu en l'état'' (traduction : livre amoché aux multiples défauts dont le vendeur veut se débarrasser et dont on regrettera sûrement l'achat). On peut, utilement, comparer les descriptions et les prix lorsque plusieurs vendeurs offrent la même édition d'un livre. Si trois vendeurs écrivent que leur exemplaire a 823 pages, on peut croire que cette édition a vraiment 823 pages. Pour me valider je vais souvent sur le site Gallica, de la Bibliothèque nationale de France, pour repérer des livres que je désire acquérir, pour lire la description que fait la BNF et pour la comparer à celle du vendeur.Voyez http://gallica.bnf.fr/ . Lorsque le livre que propose le vendeur est offert par Gallica en mode image j'ai sous les yeux un modèle qui me guide dans ma réflexion et qui me permet de poser les bonnes questions au vendeur (''L'exemplaire que vous proposez a-t-il été imprimé à Paris, chez Jacques Estienne, en 1728...?"; "... la gravure montrant (...) est-elle bien présente au début du tome premier ? "). La qualité des réponses du vendeur parlera beaucoup : si le vendeur vous fait, après quatre jours d'attente, une réponse évasive ou ne répond jamais clairement à une question précise il vaut probablement mieux frapper à une autre porte. Demandez aussi au vendeur de vous envoyer quelques photos; je demande souvent, pour les dictionnaires, une photo de la page titre, de la première page des définitions et de la dernière page de texte. Quand tout va dans les photos je ne suis pas loin de conclure la transaction.
Pierre BOUILLON
 
Abréviations usuelles employées dans le commerce du livre :
 
ang.                 angulaire
bas.                 basane
br.                   Broché
c.:                    coin(s)
cart. éd.           cartonnage éditeur
ch.                   Chagrin
coll.                 collection
comp.              compartiment
coul.                couleur
couv.               couverture
couv. cons.      couverture conservée
couv. impr.       imprimée
couv. muet.      couverture muette
déch.:               déchirure
défr.                 défraichi
demi. rel.          demi reliure
dent. int.           dentelle intérieure
dépl.:                à déplier
d. s. t.               doré sur tranche
éb.                    ébarbé
éd.                    édition
éd. or.               édition originale
ém.                   émoussés
emb.                 emboitage
encadr.             encadrement
ép.                    époque
épid.                 épidermures
ex.                    exemplaire
extr.:                extrait
ex. tr.               exemplaire de travail
fasc.                 fascicule
ff.                     feuille
fig.                   figures
fil.                    filet
f. d.                  filets dorés
fº ou in-fol.      in-folio
f. ob.                format oblong
front.               frontispice
gr.                    grand
grav.                gravé ou gravure
h.c.                  hors commerce
h.-t.                 hors-texte
ill.                    illustration
inc.                  incomplet
inf.                  inférieur
jasp.                Jaspé
mar.                 Maroquin
m. r. dent.        maroquin rouge avec dentelle
mod.:               moderne
mouch.            moucheté
mouill.            mouillure
mque.              manque
n. et bl.            noir et blanc
n.c.                  non coupé
n. ch.               non chiffré
nombr.             Nombreux
num.:               numéroté
ms. ou mss.     manuscrit(s)
obl.:                 oblong
p. ou pp.          page(s)
p. de t.             pièce de titre
pag.                 paginé
pap. d'Hol.      papier d'Hollande
per. ou perc.    percaline
pet.                 petit
piq.                 piqures
pl.                   planches
pl. rel.             pleine reliure
préf.                préface
pseud.              pseudonyme
qq.                  quelques
rel.                  relié
rel. d'ép.          reliure d'époque
rel. post.          reliure postérieure
reprod.:           reproduction(s)
rest.:                restauré
rich.                richement
rouss.             rousseurs
s.d.                 sans date
s.l.                  sans lieu
s.l.n.d.            sans lieu ni date
s.n.                 sans nom
sup.                supérieur
T. ou tom.       tome
t.b.e.                très bel exemplaire
tr.                    tranche
tr. dor.             tranche dorée
trad.                 traduit ou traduction
tr. de vers aff.  trous de vers affectant
es tr.              toutes tranches
v. b.                 veau brun
v. m.                veau marbré
v. r.                  veau racine
vol.                  volume
us.:                   usure
 
Ecrivain1.jpg

 



10/12/2017
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