Le CRIEUR

Au treizième siècle, nos journaux, nos prospectus, nos

avis divers, nos circulaires, nos lettre de faire-part, nos affiches, tout ce qui constitue aujourd'hui la publicité était représentés par des crieurs, fonctionnaires publics, assermenté, qui criaient les actes officiels les marchandises, les objets perdus, les enterrements, les convocations, les réunions de confréries, etc...

Les crieurs officiels, rémunérés par les particuliers, payaient en retour à l'État une redevance, qui devint peu à peu une source d'un important revenu.

Les crieurs de corps se bornaient à annonces les décès et faire tinter leur sonnette autour du défunt pendant qu'il était exposé. C'est ainsi qu'il devinrent,peu à peu de véritables entrepreneurs d'enterrements, les pompes funèbres.

Il y avait les crieurs de male tache ou Dégraisseur (enleveur de taches faites sur les étoffes. Les crieurs de vieux fer, ceux qui achètent les vieux carosses, calèches, cabriolet, etc... les dépècent et en revendent les vieux fers en détail. Il n'appartient qu'à eux d'aller par les rues, un sac sur le dos, et crier "Vieilles ferrailles à vendre".

Les crieurs de vin. Des Officiers publics assermentés de surveiller le commerce du vin et d'en activer la vente.

Les crieuses de vieux chapeaux, bien que ce métier ne se rattachât par aucun lien à la corporation des chapeliers, il avait une organisation régulière et reconnue par le lieutenant général de police. Au commencement du XVIII° siècle,elles étaient au nombre de 1.000 à 1.200.