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L'ART de FORMER sa Bibliothèque

Un ambassadeur de France à Venise demandait un jour au fameux Père Paul, le moyen de faire une Bibliothèque curieuse ?

- Commencez par acheter " L'Index Librorum prohibitorum " et cherchez-y les livres qui y sont marqués et achetez-les, et vous aurez une Bibliothèque remplie des meilleurs Livres et des plus rares *

* Il y avait une Politique qui conseillait aux libraires de solliciter la condamnation des livres qu'ils impriment, comme moyen infaillible pour en avoir le débit.

Les livres interdits étaient ceux spécifiquement interdits ou sans privilège ou contrefaits, car le commerce de la librairie fut réorganisé au début du règne de Louis XIV dans le sens d'une plus grande sévérité et d'un contrôle plus strict des impressions et des ventes.

Le système des privilèges qui datait de plus de cent ans, imposait à tout auteur de soumettre un manuscrit au Chancelier avant impression, des censeurs contrôlaient alors les textes (...) Tout ouvrage suspect était rejeté, et il est évident que de nombreux auteurs ne tentaient même pas de se soumettre à cette censure préalable.

S'ils étaient découvert, les livres sont saisis, déchirés, mis au pilon, c-à-d livr é à un cartonnier qui les jette dans une cuve d'eau, où il les pile pour en faire du carton.

Au début, la sévérité punissait de mort les délits de librairie pour finalement n'être plus que passible de la Bastille.

Le public n'en recherchait pas moins "les mauvais ou méchants livres", d'où qu'ils viennent. (par ex. de Rotterdam, La Haye, Utrecht, Bruxelles, Liège, Strasbourg, Londres, Genève, sous le nom mythique de "Pierre MARTEAU"

Tel a été le cas e.a. du Dictionnaire historique et critique de BAYLE (←clic)

A chaque nouvelle mesure du gouvernement correspondait de nouvelles ruses de la part des libraires.

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1 - L'Amateur de LIVRES...    bibliophile1.jpg

 

 

- Un Bibliophile ?

- Un Bouquiniste ?

- Un Libraire ?

- Un Collectionneur ?

- Un Brocanteur ?

- Un Antiquaire ?

- Un bibliographe ?

               Et Un Néographe ?  ?  ?  (voyez plus bas)

 

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                Le bibliophile du XVIII°

 

Dans la belle édition LES FRANÇAIS PEINTS PAR EUX-MÊMES (1840), Charles NODIER dans le volume 3, au chapitre L'Amateur de LIVRES nous dit que le Bibliophile est un homme doué de quelque esprit et de quelque goût, qui prend plaisir aux œuvres de génie, de l'imagination et du sentiment. Il aime cette muette conversation des grands esprits qui n'exige pas de frais de réciprocité, que l'on commence où l'on veut, que l'on quitte sans impolitesse, que l'on renoue sans se rendre importun ; et, de l'amour de cet auteur absent dont l'artifice de l'écriture lui a rendu le langage, il est arrivé sans s'en apercevoir à l'amour du symbole matériel qui le représente.

Il aime le livre comme un ami aime le portrait d'un ami, comme un amant aime sa maitresse ; et, comme l'amant, il aime à orner ce qu'il aime. Il se ferait scrupule de laisser le volume précieux, qui a comblé son cœur de jouissances si pures, sous les tristes livrées de la misère, quand il peut lui accorder le luxe du tabis (soie moirée) et du maroquin. Sa bibliothèque resplendit de dentelles d'or comme la toilette d'une favorite.

Le bibliophile ne se trouve plus dans les classes élevées de notre société, c'est le savant, le littérateur, l'artiste, le petit propriétaire à modiques ressources ou à fortune congrue, qui se désennuie dans le commerce de livres de l'insipidité du commerce des hommes. (L'opposé du bibliophile, c'est le bibliophobe).

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Le Dictionnaire de BIBLIOLOGIE par PEIGNOT, 1802 (an X) nous dit que :

BIBLIOGNOSTE est un habile bibliographe, qui connait à fond l'histoire des livres, leurs titres, la date de leurs différentes éditions, le lieu où elles ont été faites, le nom des éditeurs, des imprimeurs, etc...

BIBLIOGRAPHE. On donne ce nom à celui qui fait son étude particulière de la connaissance des livres, de l'histoire littéraire et de tout ce qui a rapport à l'art typographique. Rien de plus rare que de mériter le titre de bibliographe et rien de plus difficile et de plus pénible que d'y acquérir de vrais droits. La bibliographie étant la plus vaste de toutes les connaissances humaines...

BIBLIOMANIE. C'est la fureur de posséder des livres, non pas tant pour s'instruire que pour les avoir et pour en repaître sa vue. Le bibliomane ne connait ordinairement les livres que par leur titre, leur frontispice et leur date. L'amour des livres est estimable lorsqu'on sait les apprécier à ce qu'ils valent, qu'on sait en retirer la quintessence, et surtout lorsqu'on se fait un plaisir de les communiquer. On peut les diviser en 2 classes : les généraux et les particuliers. Les généraux sont ceux qui acquièrent des livres dans tous les genres indistinctement ; les bibliomanes particuliers, sont ceux qui s'attachent à une certaine classe de livres, tels que la médecine, l'astronomie; l'histoire, ou même à un seul ouvrage, dont ils recueillent toutes les éditions...

La bibliomanie c'est la passion.d'entasser beaucoup de livres, dont l'effet est de borner l'esprit, et qui n'attaque ordinairement personne autant que les gens qui en ont le moins.

BIBLIOPHILE. Ce titre convient à toutes les personnes qui aiment les livres, le bibliomane et le bibliotaphe parraissent y avoir le même droit ; cependant je crois qu'il conviendrait mieux à l'amateur qui ne recherche les livres ni par état ni par passion ; à celui qui, dirigé par le seul désir de  s'instruire, aime et se procure les bons ouvrages qu'il croit les plus propres à composer une collection intéressante par le nombre et par la variété des articles. (...) Entasser des livres sans discernement, n'est pas prouver qu'on les aime ; ce n'est donc pas celui qui a le plus de livres, mais celui qui possède les meilleurs, qui mérite le titre de bibliophile. Si le bibliomane est précieux relativement au commerce de la librairie, le bibliophile l'est bien davantage relativement au progrès des sciences et des arts ; parce que, ne s'attachant qu'aux bons ouvrages, il rend nécessairement les auteurs plus circonspects, plus difficiles et plus soignés dans leurs productions. Il nous semble donc que le titre de bibliophile ne doit appartenir qu'à celui qui aime les livres comme on doit les aimer, et nullement à ceux qu'une aveugle passion égare dans les recherches qu'ils font des ouvrages qui, par une aveugle fantaisie, centuplent quelquefois la valeur. La bibliophilie c'est la science.

BIBLIOPOLE. Celui qui fait commerce des livres ; libraire, colporteur.

BIBLIOTAPHE. Ce nom convient à ces bibliomanes ou bibliophiles qu n'achètent des livres que pour les enfouir et empêcher les autres d'en profiter : ils sont aux livres ce que les avares sont à l'argent ; il est impossible de jeter un coup d'oeil sur leur trésor sans les alarmer. On les a comparé au chien qui empêche le cheval de manger l'orge qu'il ne peut manger lui-même.

BIBLIOTHÉCAIRE. On appelle ainsi celui qui est chargé de la classification, du soin et de la conservation d'une bibliothèque. Les fonctions du bibliothécaire sont d'autant plus importantes, que ses connaissances devraient être pour ainsi dire universelles. Il doit être parfaitement au fait de l'histoire littéraire et de l'art typographique ; cette dernière partie surtout lui est essentielle pour décider du format, du caractère et de l'impression de certaines éditions du 15° siècle et du commencement du 16°(*) : il doit connaitre aussi les arts dépendant de la typographie, tel le dessin, la peinture et la gravure tant sur bois que sur cuivre, pour bien juger du mérite miniatures et des figures qui se rencontrent si souvent, soit dans les manuscrts, soit dans les imprimés. Il doit savoir donner une description exacte d'un ouvrage rare et curieux ; en rendre fidèlement le titre, la date, le nom de la ville, le l'imprimerie et de l'auteur, qu'il faut quelquesfois chercher à la tête ou à la fin d'une dédicace, dans la préface, dans le privilège, dans les acrostiches, devises, etc...

 

Le bibliothécaire doit être exempt de toute espèce de préjugés religieux et politiques.

Il se doit  aux vrais amateurs qui trouveront en lui une "bibliothèque parlante", qui tireront le secours de sa vaste et complaisante érudition, que de ses registres d'ordre, de ses tables alphabétiques ou numérotées.

BIBLIOTHÈQUE. Ce mot peut être pris dans 3 sens différents : Il signifie ou le lieu qui renferme des livres ; ou une collection de livres ; ou enfin, un ouvrage ayant pour titre : Bibliothèque. Nous entendons parler ici du mot bibliothèque pris dans les deux premiers sens. Une bibliothèque est donc un lieu où l'on trouve une collection de livres classés et rangés dans un ordre qui flatte l'esprit et les yeux. L'appartement ne doit être ni sujet à l'humidité ni exposé aux ardeurs brulantes du soleil ; il doit être suffisamment éclairé, bien plafonné et bien par parqueté. Les tablettes, soit qu'on les pose sous glace dans des armoires, soit qu'on les laisse à découvert dans toute la longueur, doivent être à un pied, ou 3 palmes 2 doigts et 4 traits, de distance du mur, et le rayon du bas, c'est-à-dire, la première tablette qui supporte les in folio doit être à une pareille distance du parquet. On observera entre chaque tablette, un intervalle proportionné à la hauteur des volumes ; on se souviendra que chaque format étant, ou en petit ou en grand papier, on pourrait, pour chacun d'eux, établir des rayons  de différentes hauteur ; ce que j'ai fait dans la bibliothèque qui m'est confiée. La première tablette est pour les in-folio grand papier, la seconde tablette est pour les in-folio papier ordinaire, la troisième pour les grands in-4°, la quatrième, etc... J'ai eu soin de laisser entre les volumes et la tablette supérieure un intervalle suffisant pour pouvoir tirer chaque livre sans difficulté, ayant l'attention de ne point trop les serrer, afin que l'air puisse circuler autour. En disposant ainsi une bibliothèque, on est sûr qu'elle présentera un coup d'œil agréable, et que les ouvrages s'y conserveront parfaitement sains et à l'abri de toute espèce d'accidents ; mais il faut avoir l'attention d'en enlever souvent la poussière et de battre les volumes de  temps en temps.

BIBLIUGUIANCIE. Nouveau terme, pour signifier l'art de restaurer les livres précieux qui ont été endommagés, soit par vétusté, soit par accident. Cet art consiste à blanchir le papier, à en enlever toute tache, à réparer les ravages de vers,  à rétablir tout ce qui a pu servir de pâture, soit lettres, soit vignettes, à redonner au papier la force qu'il a perdue, etc...

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 Et le BOUQUINISTE ? Le dictionnaire de Savary (1723) les définit ainsi : "Pauvres libraires, qui n'ayant pas le moyen de tenir boutique ni de vendre du neuf, étalaient de vieux livres sur le Pont-Neuf, le long des quais et en quelques autres endroits  de la ville". Ces humbles commerçants étaient accusés d'acheter à vil prix les livres aux écoliers, aux domestiques "et autres personnes inconnues" d'eux. Ils étaient assimilés aux recéleurs et aux larrons.

 

Toujours dans la collection éditée par CURMER, LES FRANÇAIS PEINTS PAR EUX-MÊMES, le Comte Horace DE VIEL-CASTEL nous dit dans son chapitre qu'il y a 3 sortes de Collectionneurs :

Le collectionneur pur sang pour l'amour de la collection, dont le collectionneur fou

Ce sont les poêtes du genre, petit vieillard sec, ridé, rapé, retapé, enveloppé d'une grande redingote brunâte, la tête recouverte d'une clémentine de soie noire, par dessus laquelle se prélasse un énorme chapeau de couleur douteuse, gras des bords, gras de la forme, gras du galon, gras de la coiffe, gras de partout, et qui, depuis trente ans, assiste régulièrement avec son maître à toutes les ventes, se promène avec lui, quelque temps qu'il fasse, sur les quais et chez tous les marchands de bric-à-brac.

Le collectionneur négociant qui ne fait que placer son argent, dont le collectionneur brocanteur

Qui n'hésite pas à dépouiller les églises de leurs reliquaires, les bibliothèques de leurs manuscrits et les arsenaux de leurs armes : il pillera sans pitié toutes les collections publiques, il achèvera de jeter  à terre de vénérables ruines pour emporter quelques clous, quelques chapiteaux (ndlr: ou il arrachera de belles gravures originales hors d'un livre) ; partout où il pourra prendre, il prendra dans l'intérêt de sa collection.

Le collectionneur fashionable pour obéir à la mode

Pour ce collectionneur, peu de mots feront juger ce personnage, qui n'a ni caractère, ni passion, ni quoi que ce soit, et qui n'est qu'un produit de la mode.

 

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***

 

Biblio39.jpg 2 - L'ART de FORMER sa Bibliothèque

 

Conseils de  Jules RICHARD dans son livre en 1883, nous dit :

- Si j'avais à recommencer ma carrière d'amateur, je ferai tout d'abord une belle collection d'outils de bibliophildes, de livres spéciaux à la bibliophilie ; manuels, dictionnaires, traités, catalogues. Il y a Le manuel du Libraire par BRUNET, édité chez Didot, c'est l'Évangile des amateurs de livre.

- Le collectionneur aime surtout ce qu'il connait peu, et adore ce qu'il ne connait point :

Se méfier de son enthousiasme.

Se méfier des prix énormes.

N'acheter cher qu'un livre que l'on connaît.

Vérifier les titres, la pagination, les tables et compter les gravures si c'est un livre à vignettes.

- Voici donc l'amateur néophyte arrivé au moment ou il se passionne pour un auteur, une époque, une branche de la littérature ou des sciences. C'est là le moment critique, l'instant précis où naît la bibliothèque.

- On sait quand on commence une collection, on ne sait jamais quand on la finira ; c'est là le plaisir.

- Un néophyte ne doit jamais introduire un profane dans sa bibliothèque, un béotien, un de ces êtres indifférents et vulgaires, car après avoir promené un regard d'un oeil terne et ennuyé, il vous dira : "Bibliothèque bien complète, heureux choix de livres ; je vous félicite.". Et d'abord  que ce sot le sache, il n'existe  pas de bibliothèque  complète. Et le bibliophile n'achète pas toujours ce qu'il veut, il achète ce qu'il peut.

- Quand on sait manier ces outils de bibliophile, on n'est pas un savant mais on tient en main le fil conducteur des grandes catacombes littéraires et scientifiques, ce qui est déjà quelque chose.  Il faut avoir touché des livres pour les connaître et il faut avoir des livres à soi pour être bien à même de satisfaire sa passion.

- Une belle bibliothèque représente  une valeur comme le portefeuille d'un spéculateur car les livres ont leurs cours soumis aux caprices de la mode et des collectionneurs.

- La coutume des ex-Libris est charmante et peu coûteuse, comme celle des timbres secs.

- A la campagne, les dictionnaires et les romans sont les seuls livres utiles. Notre siècle est favorable aux dictionnaires et qu'ils font souvent faute à ceux qui croient savoir. 

- Les meubles-bibliothèques doivent être assez profond pour qu'on puisse y installer deux rangées de grands in-8° ou trois  rangées d'in-12. Certes, il vaudrait mieux que les rayons fussent moins chargés en profondeur mais les appartements (modernes) sont si petits qu'un bibliophile doit se résigner à regagner en épaisseur ce qu'il perd en surface. Le meuble ne doit pas dépasser la hauteur à laquelle votre bras atteint, et qu'il soit ouvert car les livres, et surtout les reliures ont besoin d'air. Le livre est un être vivant, il faut qu'il respire. Nos ancêtres qui joignaient la prudence à la connaissance des choses mettaient souvent des portes grillagées à leurs armoires-bibliothèques.

- Lorsque le nombre de volumes atteint ou dépasse le chiffre de mille, la pièce où l'amateur enferme ses richesses devient vite un temple, et comme la place y est mesurée, il convient de bien choisir ce qu'on y introduit et d'y regarder à deux fois avant d'en ouvrir les portes à des nouveaux venus. 

- Je conseillerai au néophyte de se méfier des ouvrages publiés par volume formant livraison et de ne les acheter que lorsqu'ils sont complets, car parfois la publication est suspendue ou abandonnée par l'éditeur.

- Ces conseils ne sont pas le fruit de lectures mais le résultat d'une expérience assez longue, excitée par bon nombre de déceptions.

Parlons des reliures.

- La reliure en veau ou en maroquin plein, avec nervures, petits fers, exécutée par un relieur de renom est un luxe de millionnaire. 

- La demi-reliure, bien conditionnée, avec coins et pièces au dos, peut satisfaire les gens délicats. La règle est que les pièces ne doivent ne doivent jamais être plus claires que le dos. Les couleurs sombres sont toujours réservées  pour les livres un peu gros.

- Il faut toujours faire relier un volume avec sa couverture imprimée (ancienne brochée) même lorsque cette couverture est semblable au titre.

- La dorure constitue le grand mérite de notre temps, car elle a aujourd'hui des qualités supérieures d'élégance.

- Une bibliothèque particulière, la bibliothèque d'un amateur, d'un lettré, d'un bibliophile, d'un bibliolâtre si vous voulez, ne doit contenir que des livres curieux à un titre quelconque.

- Un bibliophile ne conserve pas les livres qu'on lit une fois mais seulement ceux qu'on relit avec plaisir et que par conséquent, on relie... plus ou moins richement.

- Et lorsque vous manquerez au respect que vous devez à vos livres, en les prêtant à un étranger, ne manquez jamais d'inscrire au crayon sur la fiche correspondante, la date et le motif de l'absence.

 Il est évident qu'une collection de livres ou plaquettes du même type est un bon fonds.  

***

Les NÉOGRAPHES

Ceux qui écrivent et orthographient d'une manière nouvelle et contraire à l'usage ordinaire.

La plupart des néographes se sont occupés à rapprocher l'orthographe de la prononciation ; leur but était sans doute louable, et il serait bien à désirer que l'on écrivit comme l'on prononce. Mais proposer, cette réforme entière, et vouloir la faite exécuter du jour au lendemain, c'est tenter une chose, sinon impossible, sinon ridicule. Si l'on parvient, ce ne sera jamais qu'insensiblement et en rectifiant, les uns après les autres, les mots dont l'orthographe est vicieuse.

L'Abbé FERAUD tout comme VOLTAIRE en étaient, au XVII° et XVIII°siècle.

 

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Intéressé par la réforme orthographique qui fait tant de vagues en ce moment ?

Lisez ce très vieux document (←clic) , 1868 de Firmin DIDOT

VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS !

 ***

Bollioud-Mermet (auteur de "Essai Sur La Lecture") a dit :

" J'ai toujours remarqué chez les hommes qui aiment les livres de grandes qualités de cœur, une exquise politesse et des instincts généreux de sociabilité.

D'ordinaire ils sont à la fois et bonne fourchette et beaux gobelets ;

en outre ils sont galants avec les femmes.

 

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Le livre est un ami qui ne vous trompe jamais, qui ne vous contredit pas, qui vous donne de bons conseils et qui vous console dans l'affliction.

C'est le plus complaisant compagnon de voyage, toujours prêt à s'ouvrir pour vous être agréable et ne montrant aucun dépit quand on le quitte.

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La bibliographie est une science qui ne s'enseigne pas.

On l'apprend soi-même, petit à petit.

En effet, il n'y a pas de cours d'apprentissage de bibliophilie à l'usage des gens du monde.


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11/10/2015
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