2001 - DEGAUDENZI -Guide des APHRODISIAQUES - XXI° siècle
Guide des APHRODISIAQUES
Auteur: DEGAUDENZI Jean-Louis
Editeur: Editions Blanche à Paris
Volumes: 1 volume broché (25x16) 205 pp
Année: 2001
En 1988 dans un contexte médiatique jusque-là jamais orchestré par l'industrie pharmaceutique à l'échelle de la planète, le Viagra était mis sur le marché par les laboratoires Pfizer. On s'attendait à ce que la France, terre de galanterie et de vigueur amoureuse, traîne un peu les pieds et snobe la petite pilule bleue.
C'est presque le contraire qui s'est produit. 7 millions de comprimés ont été consommés par nos contemporains en demande. 410 000 utilisateurs (moyenne d'age : 56 ans) se sont précipité chez leur généraliste. Et dans leur grand majorité, ils s'estiment satisfaits de la prescription. La molécule du plaisir a investi nos chambres à coucher.
Un aphrodisiaque est une substance qui augmente le désir sexuel, la vigeur et l'endurance. Un guide qui recense les différentes plantes ou substances chimiques utilisées dans la sexualité n'existait pas. L'auteur Jean-Louis DEGAUDENZI a travaillé de nombreuses années sur ces différents produits auxquels on attribue des vertus aphrodisiaques, vraies ou fausses. Tous les produits ayant un réel effet aphrodisiaque sont analysés. On y retrouve des produits courants tels le café, le chocolat, le champagne, le céleri, l'huître... ou plus surprenants tels l'avoine, le bois bandé, la cantharide, le ginkgo, la mandragore, le ginseng, la marijuana, le musc... sans oublier le viagra, l'ecstasy, la kétamine, le LSD ou le MDA... Un livre indispensable pour tout savoir sur les alliés du plaisir.
...................Une histoire de jésuite, d'Erotisme et d'adultère........................
L'odeur de vanille rendait Louis XIV fou d'amour. Madame de Montespan le savait bien, elle qui ne prenait de bain qu'en eau parfumée de cette senteur et fit au roi huit enfants. On assure que c'est à cause des vertus aphrodisiaques de la vanille que le souverain chargea Colbert d'en créer des plantations dans l'île Bourbon (La Réunion).
Le ministre de Sa Majesté crut bon de confier cette mission à un grand naturaliste de l'époque, le Père Jean-Baptiste, jésuite originaire de Reims.
Le bon père importa de vanilliers à La Réunion. Mais les gousses que l'on récolta n'avaient strictement aucun arôme. On ignorait encore que l'espèce comporte de nombreuses variétés et que l'on était tombé sur la Vanilla inodorata. Colbert et le Roi, tous deux furieusement déçus, reconnurent qu'un homme d'Eglise ne pouvait que se planter dans une affaire d'aphrodisiaque !
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