1879 - Et. BOILEAU - Les METIERS et CORPORATIONS - XIX° siècle
Les MÉTIERS et CORPORATIONS de la ville de PARIS
Le LIVRE des MÉTIERS
Auteur: BOILEAU Etienne
Editeur: IMPRIMERIE NATIONALE, PARIS
Volumes: 1 vol. in-Folio° (33x23) 420 pp
Année: 1879
Reliure de l'éditeur, vert empire, gauffré à froid, avec gaufrage OR aux armes de l'ÉDILITÉ PARISIENNE, dos lisse gaufré, titre doré. Nombreux Hors Textes fac similé de manuscrits du XIII°siècle. Avec un GLOSSAIRE - INDEX de 110 pages.
Ci-dessous, texte issu d'un article pulié par ESSENTIAM
Le livre des métiers d'Étienne Boileau / publié par René de Lespinasse.
Robert de Sorbon, fondateur de la Sorbonne, en 1254, établissement créé pour permettre à des étudiants séculiers en théologie d'étudier sans être en prise à des difficultés matérielles.(Wiki.)
Ce sont les libraires jurés avant l'imprimerie qui sont chargés de surveiller la copie des manuscrits.
Le premier règlement date de 1275, à Paris avec 22 articles.
Le stationnaire , "vulgairement appelé aussi libraire parce qu’il s’occupait également de l’échange ou de la location, de la vente ou de l’achat des manuscrits existants, joignait à ce commerce une industrie fort importante : il faisait faire sous sa direction, par des clercs ou copistes à son service, de nouvelles copies de manuscrits anciens ou des copies d’une œuvre nouvelle due à l’un des maîtres de l’Université. Il devenait, par ce fait, l’éditeur de l’époque. Aussi avait-il non seulement une boutique, mais un bureau de copistes, véritable atelier où l’enlumineur achevait pour les exemplaires de luxe l’œuvre de l’écrivain."
https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article12881
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordonnance_de_Villers-Cotter%C3%AAts#/media/File:Ordonnance_de_Villers_Cotterets._Page_1_-_Archives_Nationales_-_AE-II-1785.jpg |
( Source: DEL)
Les dominotiers seront liés aux métiers du livre en raison de l'utilisation des jolis papiers décorés servant de couverture à ce qu'on appelle les "tel que paru", avant la reliure, donc, au sortir de l'imprimerie.
Talemeliers, Meuniers, Blatiers, Mesureurs de blé, Crieurs de vin, Jaugeurs, Taverniers, Cervoisiers, Regrattiersº de pain et de sel, Regrattiersº de fruits et de légumes, Orfévres, Potiers d'étain, Cordiers, Ouvriers d'étain, Maréchaux, veilliers, greffiers et Heaumiers, Couteliers, faiseurs de manches, Serruriers en fer, Serruriers en laiton, Batteurs d'archal, Boucliers de fer, Bouclier d'archal, Tréfiliers, Cloutiers, Haubergiers, Patenôtriers d'os et de corne, de corail, d'ambre, Cristalliers, Batteurs d'or et d'argent en fil, en feuilles, Laceurs de fil et de soie, Fileresses à fuseaux, Crépiniers de fil de soie, Drapiers de soie, Fondeurs et mouleurs, Tisserandes de soie, Lampiers, barilliers, Charpentiers, Maçons, tailleurs de pierre, plâtriers, Tisserands de laines, Teinturiers, Chaussiers, Tailleurs de robes, Epingliers, Imagiers, Huiliers, chandeliers de suif, Gaîniers, Peigniers, Cuisiniers, Poulaillers, Boutonniers, Potiers de terre, Fripiers, Selliers, Blasonniers, Savetiers, Gantiers, Chapeliers, Poissonniers, etc...
º Regrattier : Celui qui fait le commerce de regrat, des denrées de seconde main. dans le quartier de gueux, des loqueteux. - Ainsi, le regrat, plat vendu dans la rue, est composé de restes de nourritures de gens aisés. (Le regrattier, chargé de les vendre, y ajoute souvent des denrées avariées).
Termes de l'époque :
ACOUVENANCIER : Prendre un engagement, passer un contrat avec un patron.
ALOIER : Mettre tout objet de métal précieux en conformité avec la loi.
ALIZ (pain) pain fait avec des restes de pâte et, par suite, trop serré, trop compact, il est rangé parmi les pains défectueux.
ALOUEE : apprentie louée par contrat.
APOVROIER : s'appauvrir, devenir pauvre.
AUGIER ; renfermer (du suif) dans un vaisseau en forme d'"auge".
BANIR : exclure d'un métier.
BAUDROIER ; faiseur de courroie, de ceintures et de semelles de souliers.
BESOIGNER : terminer un travail qui est attendu.
BOURRE : à garnir l'intérieur d'un habit, d'une selle.
BOURSIER :fabricant de bourses.
BRAYER : fabricant de brayettes (braguettes).
BUER : lessiver, laver le fil écru.
BULETEUR : ouvrier qui "blute" ou tamise la farine.
CENS : redevance fiscale.
CHANDELE ; de suif, alumée à l'entée de la nuit ; c'était le signal de la cessation du travail où le travail de nuit était interdit;
CHANEVACIER : marchand de grosse toile de chanvre.
CHARPENTIER : Cemot désigne l'ensemble des corporations des ouvriers en bâtiment : huichiers, huissiers, tonneliers, charrons, couvreurs, cochetiers, feseurs de nez (charpentiers en bateau), tourneurs, lambroisseurs, menuisiers.
COSTE : Mesure de fruits, dont il fallait 22 pour remplir un muid. La capacité de la coste était de la moitié moindre de la magne.
COUILLES : payait un droit de conduit moitié moindre que le bœuf.
COURTIL : jardin potager. Ce mot s'est maintenu dans le langage populaire.
COUTE : lit de plumes.
DEFFUIR : s'enfuir de chez son maître, quitter son patron pour un autre.
DESEURE : par dessus.
DESTOURBER : empêcher , troubler qqun dans la jouissance d'un droit.
ENROIER : tracer le premier sillon dans un champs.
en cours, à suivre...
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