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1819 - COLLIN DE PLANCY - Dictionnaire FÉODAL - XIX° siècle

Dictionnaire FÉODAL

Auteur: COLLIN DE PLANCY J.-A.-S.
Volumes: 2 vol. in-8° 333-516 pp
Description: INTÉRESSANT - Recherches et Anecdotes sur les Dîmes et les Droits féodaux
Année: 1819

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ou Recherches et Anecdotes sur les Dîmes et les Droits féodaux, les Fiefs et les Bénéfices, les Privilèges, les Redevances et les Hommages ridicules, les Coutumes féodales, les Prérogatives de la Noblesse et la Misère des Vilains, les Justices ecclésiastiques et seigneuriales, les Corvées, la Servitude de la Glèbe; en un mot, sur tout ce qui tient à la Féodalité. A Paris chez P. Foulon et Cie, libraires. Reliure cart. plein papier de l'époque, dos lisses, filets dorés, pièces de titre en maroquin rouge. (Caillet, I, 366 : "Ouvrage intéressant rempli d'anecdotes et de recherches curieuses"). Ce dictionnaire est à la fois historique et surprenant. L'auteur a voulu dénoncer les violences du pouvoir, c'est-à-dire les distinctions odieuses par rapport à la misère des esclaves.

En résumé, l'homme armé contre l'homme - le frêre esclave de son propre frêre - LE FAIBLE OPPRIMÉ PAR LE PLUS FORT - Les peuples timides courbés sous le joug des peuples violents. Quand tout n'était en France que trouble et monarchie, les seigneurs se donnèrent un pouvoir sans limite, ils infestèrent les grands chemins, ils enlevèrent les pucelles; on avait fortifié leurs châteaux contre l'ennemi: ils profitèrent de cet avantage; et les manoirs des seigneurs devinrent, dans plusieurs provinces, des repaires de brigands. Ils prirent le droit de tuer leurs esclaves et de les traiter comme des bêtes de somme. Ils prétendaient, pour justifier de pareilles mesures, que l'état était en danger... Ces maîtres étaient quelquefois bien peu respectables. Ces violences des grands et cette misère du peuple ne se remarquaient pas seulement en France; c'était dans toute l'Europe le même spectacle. La féodalité offrait à la noblesse trop d'avantages pour que, dans aucun pays, on négligeât de l'élever sur de solides fondements. TOUS, ecclésiastiques et laics, s'étaient arrogé le droit de cuissage sur les femmes de leurs vassaux et de leurs serfs; tous prétendaient jouir, par le droit de seigneur, des prémices des vierges qui habitaient leurs fiefs.

Quand on lit ce dictionnaire, on est épouvanté de tant de droits tyranniques que les seigneurs s'étaient donnés sur leurs serfs, toujours plongés dans leur misère continuelle, par les dîmes, les corvées, le champart, le cens, les droits de bavée, de banalité, de quint, par les tailles, par le logement des gens de guerre, etc...On verra les seigneurs toujours occupés de s'enrichir des sueurs du pauvre.

Les serfs, vilains, esclaves ou domestiques ne demeuraient pas dans la maison du seigneur ; mais ils n'en dépendaient pas moins des caprices de ce tyran qui les vendaient comme des animaux, avec le champ qu'ils cultivaient, et la cabane où ils attendaient la mort.

 

Exemples:

ABBAYES. - Un des abus les plus communs au  XIX° siècle, c'est que les laïques et les gens mariés pouvaient posséder des abbayes...

 

ADULTÈRE. - A l'exception des Spartiates, qui permettaient l'adultère, tous les anciens peuple établirent, contre ce crime, des peines sans doute trop sévères. Les juifs lapidaient les deux coupables. Sous l'empereur Théodose, toute femme adultère était obligée de faire le service des filles publiques. Les Saxons brûlaient autrefois la femme ou le mari adultère ; ils se contentaient de pendre le complice non marié.

- En France, on fit long-temps subir aux adultères des peines ridicules (...) la femme surprise en adultère était condamnée à parcourir nue, sans chemise, à l'heure du midi, la ville ou le village qu'elle avait scandalisé. Les hommes encouraient la même peine, avec cette différence, les femmes avaient la permission de fouetter, au passage, l'époux impudique

 

AUBAINE. - C'est une vertu du droit d'aubaine, qu'un souverain recueille la succession de l'étranger, qui meurt dans ses états, sans y être naturalisé, de l'étranger naturalisé qui n'a point fait de testament. Dans le XII° et le XIII° siècle, les seigneurs prétendaient qu'il leur appartenait comme dérivant du droit de chasse aux bêtes fauves... Il était naturel d'assimiler les étrangers aux aux bêtes sauvages, dans un temps où les paysans du royaume étaient traités en animaux domestiques.

 

BANALITÉ. - Tout seigneur avait le droit de bâtir un four, un moulin, un pressoir, et d'obliger tous ses vassaux et serfs à s'en servir exclusivement, et à lui payer une certaine somme toutes les fois qu'ils s'en servaient. Ce four, ce moulin étaient banaux, parce que tous les vassaux y allaient, et qu'ils pouvaient moudre leur blé, cuire leur pâte, et faire leur vin, qu'au  moulin, au four  et au pressoir de leur seigneur. Bien plus, si les vassaux, sujets à la banalité, achetaient leur pain hors de la juridiction de leur seigneur, ils lui payaient, pour ce pain, les mêmes droits que s'ils s'étaient servi du four et du moulin banal.

Les seigneurs avaient aussi le droit d'établir, dans leurs domaines, des boucheries banales, et il était défendu aux bouchers de vendre leurs viandes ailleurs que dans ces boucheries. Le seigneur avait, de droit, les pieds et la langue de toute bête tuée dans sa juridiction, à l'exception des langues de veau, que la féodalité a respectées.

 

BANC. - Les seigneurs avaient le droit de placer leur banc dans le lieu le plus honorable de l'église, et même dans le chœur.

 

BÉNÉDICTION DU LIT CONJUGAL. - Anciennement, il n'était pas permis aux nouveaux mariés d'aller se mettre au lit, si le curé n'avait pas procédé à la bénédiction du lit nuptial, à qui on devait, en retour, un petit droit qu'on appelait les plats de noces, c'est-à-dire leur dîner en argent ou en nature. Cette cérémonie se faisait de nuit, quelquefois très-tard ; alors que les gens de la noce, excités par le vin et par la circonstance, se laissaient aller à des paroles si indiscrètes que les curés se retiraient toujours très scandalisé.

En 1577, le curé de saint Etienne-du-Mont se plaignit qu'une de ses paroissiennes l'avait fait attendre jusqu'à minuit, et que la bénédiction du lit nuptial avait été troublée par des lubricité, tant en paroles qu'en gestes. C'est depuis ce temps qu'on a béni les lits des époux en plein jour.

 

BIENS ECCLÉSIASTIQUE. - Dans sa pureté primitive, la religion chrétienne n'avait point de biens. Il y a dans Rome, une foule de prêtres qui font une cour assidue aux vieilles dames, pour en tirer de l'argent et qui accablent les vieillards riches et les dames sans enfans de services bas, de viles complaisances, afin d'avoir leurs biens et leurs héritages. S'ils voient quelque étoffe ou quelque meuble de prix, ils l'admirent, le convoitent et font si bien qu'ils l'emportent, plutôt comme un objet extorqué par la violence, que donné librement.

Plusieurs veuves chrétiennes encouragent cette conduite infâme. Elles refusent de rentrer dans le mariage, pour ne pas se soumettre à un mari, et elles souffrent que des ecclésiatiques leur fassent la cour , et les dépouillent...

On trouve dans le code de Théodose, une loi qui ordonne de mettre en justice tous ces prêtres qui se donnent le nom de chastes, et qui fréquentent plus les maisons de veuves et des pupilles que les églises.

On sait que, même dans le siècle où nous vivons, l'usage des testaments au profit des églises et des prêtres n'est pas encore bien passé de mode. Saint Bernard promettait autant d'arpens dans le ciel, qu'on en donnerait sur la terre...

 

CAPITATION. - On peut lire "Lorsqu'un seigneur voulait marier ses enfans, ou les faire  chevaliers, les serfs payaient les frais des cérémonies par une capitation, ou impôt établi sur chaque tête".

 

CARÊME. -  Anciennement, en Pologne on arrachait les dents à quiconque était accusé d'avoir mangé de la viande, pendant ces semaines de pénitences.

Les jeûnes du carême sont salutaires, dans un temps où toute la nature animale se renouvelle, où toutes les viandes sont échauffées. On aurait pu en conseiller l'abstinence par des moyens moins rigoureux ; mais on en a fait un devoir de religion ;  et en arrachant les dents à ceux qui ne l'observaient pas, on a cru venger l'Éternel offensé.

 

CENS. - Rente que les serfs payaient à leur seigneurs.

 

CHAMPART. - Les héritages assujettis au droit de champart, payaient au seigneur une redevance annuelle, qui consistait en une certaine portion des fruits qu'on pouvait recueillir. Ce droit était rarement imposé sur les bois ou sur les vignes, mais ordinairement sur les grains semés.

Après toutes le peines de l'année, quand le vilain avait scié ses moissons, on percevait la dîme ecclésiastique, ensuite la dîme féodale, après cela le champart. Ainsi le malheureux qui avait recueilli 20 gerbes dans son petit champs, il lui en restait 12 pour le nourrir des jours de corvée...

 

CHASSE. - Le droit de chasse étant un droit féodal, appartenait exclusivement au seigneur qui avait le privilège de chasser, dans tous les lieux soumis à sa juridiction. Il était défendu aux paysans, non seulement de chasser avec des armes, mais encore de tendre des filets, des gluaux et tout autre piège quelconque. (...) Il y avait des provinces, où l'on pendait quiconque dérobait la nuit un lapin de garenne, on attachait moins de prix à la vie d'un homme qu'à la peau d'une bête sauvage.

 

 

CHÂTEAUX. - Les possesseurs des châteaux qu'on avait bâtis de tous côtés pour arrêter les courses des normands, devinrent dans la suite un fléau. Du haut de leurs forteresses, les châtelains fondaient sur tout ce qui paraissait dans la plaine, rançonnaient les voyageurs, pillaient les marchands, et enlevaient les femmes si elles étaient jolies : on eût dit que le brigandage, le rapt et le viol étaient devenus les droits des seigneurs.

 

 

CHEVELURE. - Vers la fin du XI° siècle, Guillaume, achevêque de Rouen, déclara la guerre aux longues chevelures. Ce prélat, qui était teigneux, si l'on en croit quelques historiens, fut assez puissant pour attirer quelques évêques dans son parti. Ils statuèrent en concile (l'an 1096), que ceux qui porteraient désormais de longs cheveux seraient excommuniés pendant leur vie, et qu'on ne prierait point pour eux après leur mort. Cependant Jésus-Christ avait porté une chevelure longue... (...) Delà vinrent ces guerres qui ravagèrent la France pendant 300 ans : il périt plus de 3.000.000 de Français, parce qu'un évêque s'était fâché contre les longues chevelures, parce qu'un roi  avait racourci la sienne et s'était fait raser la barbe, et parce que sa femme l'avait trouvé ridicule, avec des cheveux courts et un menton rasé.

 

 

CLERGÉ. - Chez les peuples barbares, les prêtres ont ordinairement du pouvoir, parce qu'ils ont l'autorité religieuse et la puissance que donne la superstition.

 

 

CLOCHES. - La cérémonie du baptême des cloches s'introduisit en France, peu de temps après qu'elles furent reçues dans l'église.(...) et on ne voit pas quel péché originel les cloches ont à se purger ?...

 

 

CONFESSION. - On refusait anciennement les sacrements aux criminels ; et le condamné était obligé de mourir sans confession, ce qui paraît le comble de la barbarie, dans les siècles où un homme se croyait condamné, s'il n'avait reçu d'un confesseur d'entrer au paradis.

- On payait autrefois une confession comme on paie aujourd'hui une messe. Cela se pratiquait dans plusieurs églises... Avant de recevoir un sacrement, on le marchande, et le prêtre le vend le plus cher qu'il peut. Outre les prêtres, qui avaient droit de confesser tous les paroissiens, plusieurs moines en obtenaient le privilège ; et comme ils confessaient à bon compte, ils avaient nécessairement la vogue. Les curés s'en plaignirent, et ces disputes firent naître bien des ouvrages sur les intrigues des privilégiés.

On les accusait d'enlever au prêtres paroissiaux toutes leurs pratiques, de ne faire à la campagne que des prônes (instructions faites en chaire) sur les moissons et des sermons sur les vendanges, parce que c'était le temps où les paysans se confessaient plus volontiers, et payaient plus facilement, étant sans le sous tout le reste de l'année.

"Une personne qui se sentait mourir, se confessa à un moine privilégié qui n'était pas de sa paroisse, et fit demander en grande hâte les derniers sacrements. Le curé arriva aussitôt, pour administrer au moribond l'extrême-onction et l'eucharistie. Mais avant de le communier, il lui demanda qui avait entendu sa confession, et quand il l'eût appris, il remporta ses sacremens, et fut assez cruel pour laisser mourir cette personne sans viatique."

 

 

CONGRÈS. - Dans les premiers siècles de l'église, on n'admettait point l'accusation d'impuissance ; et une femme mariée à un eunuque, était obligée de commettre des adultères, si elle n'avait pas la force de retenir sa virginité. Lorsqu'on commença à les admettre en France, on s'en rapporta d'abord au serment de mari seul ; mais comme l'époux impuissant ne voulait presque jamais avouer la dette, on exigea bientôt le serment de la femme.

Un peu plus tard, on demanda que sept personnes de la famille ou du voisinage attestassent, devant les juges, que les parties avaient  dit la vérité et qu'elles ne pouvaient se conjoindre. 

.. à suivre

 

EXCOMMUNICATION. -  Dans les premiers siècles de l'église, on excommuniait les apostolats, les hérétiques, les schismatiques et les grands pécheurs connus. L'excommunication consistait à les priver, non seulement des sacrements, mas encore de l'entrée dans l'église, et de tout commerce avec les fidèles. On ne mangeait point avec eux, on ne leur parlait point, on les fuyait comme des gens frappés d'un mal contagieux, jusqu'à ce qu'ils eussent fait une pénitence publique.

Ces pénitences étaient sévères, Saint Basile prescrivait deux ans de jeûnes, d'austérités et de prières pour le larcin ; sept ans pour la fornication ; onze pour le parjure ; quinze pour l'adultère ; vingt pour l'homicide ; toute la vie pour l'apostasie (abandon public d'une religion pour une autre).

Mais on modifiait ces années de pénitence. Par exemple, la personne qui avait commis un adultère, était obligée de pleurer pendant  quatre ans à la porte de l'église. Les cinq années suivantes, on lui permettait d'entendre les sermons. Mais elle ne pouvait prier dans l'église avec les les fidèles qu'au bout de neuf années. Encore fallait-il qu'elle se tint prosternée pendant tous les offices, à l'exception des deux dernières années, où le pénitent pouvait rester debout.

- Dans la suite, la cour de Rome réserva les excommunications pour les hérétiques, et pour les princes qui osaient désobéir au saint siège. On put se racheter des autres crimes avec de l'argent, comme on pouvait bien aussi se racheter de l'excommunication, moyennant finances.

 

FEMMES : Le sort des femmes a presque toujours été la servitude ; et à l'exception de quelques contrées de l'Europe, elle sont encore les esclaves plutôt que les compagnes de leurs maris. Le droit des hommes n'est cependant qu'un droit de force et de violence ; mais ce droit a toujours eu raison... mais parce qu'il faut un guide devraient-elles avoir un tyran ?

On sait quel est leur sort dans l'Orient : une prison perpétuelle, un maître farouche et toujours prêt à punir, des gardiens hideux, l'avilissante peine de fouet pour la moindre faute, et la mort au moindre soupçon.

- Dans d'autres pays, elles sont moins prisonnières : mais elles font tout le travail de la maison, cultivent la terre, pendant que leurs maris passent le temps à boire et à fumer.

- Les religions anciennes ne furent pas très favorables aux femmes ; la religion de Mahomet s'efforça de les avilir : elle leur refusa une âme, et ne leur laissa point d'espoir d'une autre vie.

La religion chrétienne traita les femmes aussi généreusement que les hommes, et leur permit l'entrée dans les parvis éternels. Cependant nos vieux théologiens disputèrent long-temps sur ...

 

MANANTS. - C'est le nom qu'on donnait à l'origine, aux serfs attachés à la glèbe, parce qu'ils ne pouvaient changer de  manoir, ni de seigneurie. On l'appliqua dans la suite à tous les serfs et roturiers, qui avaient leur demeure fixe, dans quelque ville ou village.

 

MARIAGE. - (...) Le mariage n'a été fait que pour les incontinens (qui n'est pas chaste). Tous les prêtres et les amis de Dieu ont vécu vierges. (...) Cependant la plupart des apôtres étaient mariés. Les évêques, les papes, les pères de l'église le furent dans les premiers siècles. Dans le 12ème, le 13éme, le 14ème siècle et long-temps encore dans le 15ème, les curés et les chapelains n'observaient qu'à leur gré le célibat. Mais dans tous les temps, on le prêcha aux laïcs, pour l'amour des successions.

C'est une impertinence inconcevable que de dire qu'il faut vivre dans la virgnité, à l'imitation de Jésus-Christ... Un Dieu pouvait-il s'allier avec les filles des hommes ?... Et en même temps le fils de Dieu pouvait-il détruire ce que son père avait établi ?... Jésus-Christ ne put donner l'exemple du mariage, ni conseiller le célibat, que Dieu avait maudit.

- On ne commença sérieusement à condamner le mariage des prêtres, que dans le concile tenu à Troyes en 1107. On renouvela encore la défense du mariage, aux évêques, prêtres, moines et religieuses... dans le concile tenu à Rheims, en 1148( ...) Mais il est constant que ces dispositions firent peu d'effets sur notre clergé, considérant f'incontinence des gens d'église, permirent aux prêtres sans bénéfice de se marier, et aux bénéficiers d'avoir des concubines, parce qu'ils ne devaient pas tenir à la fois un bénéfice et une femme...

 

MONITOIRE. - Lettres d'un évêque, ou de tout autre prélat ayant juridiction, pour obliger, sous peine des censures ecclésiastiques, tous ceux qui ont connaissance d'un crime ou d'un fait quelconque, dont on cherche l'éclaircissement, de venir en faire la révélation.

On sait qu'un bourgeois de Paris fut pendu, parce qu'il s'était accusé, à confesse d'avoir eu envie de tuer François Ier, et que le prêtre avait révélé cette confession.

C'est ainsi qu'on doit tout révéler aux inquisiteurs, sous peine des plus grandes excommunications, que tant d'Espagnols ont été conduits au bûcher, par des révélations de leurs familles.

 

 à suivre

 

Pour rétablir une vérité: Au moment de la mort de Louis XVI, il n'y avait pas en France 20.000 personnes (ce qui est peu) à qui ce prince fut odieux tandis que les seigneurs avaient 20 millions d'ennemis. Ce roi, si malheureux et par tant de vertus, expia les violences féodales, qui seules (et non les fautes de rois) ont amené les excès de la révolution française.

L'auteur nous présente son dictionnaire comme un acte d'amour envers l'humanité

Cet ouvrage "Dictionnaire FÉODAL" est un bon complément aux 3 livres suivants :

"Dictionnaire de l'ANCIEN REGIME et des ABUS FEODAUX" (1828)  

"Dictionnaire abrégé de la FRANCE MONARCHIQUE" (1802).

"Dictionnaire des FIEFS, et autres DROITS SEIGNEURIAUX" (1757)

 

 

200 - 300

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



10/09/2014
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