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1802 - GUEROULT - Dictionnaire de la FRANCE MONARCHIQUE - XIX° siècle

Dictionnaire abrégé de la FRANCE MONARCHIQUE

Auteur: GUEROULT P A
Editeur: A PARIS chez FUCHS chez BERNARD et chez l'auteur
Volumes: 1 volume in-12° (20x12) 451pp
Description: tout ce qui constituait la monarchie Française
Année: 1802

 

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ou la France telle qu'elle était en janvier 1789. On retrouvera dans ce dictionnaire tout ce qui constituait la monarchie Française, et ce qu'elle avait de plus remarquable dans ses différentes parties, au moment de sa destruction. "Les Français, quels que soient les avantages du gouvernement consulaire, ne parcourront pas sans intérêt les ruines de la monarchie" par P.A. GREROULT Jeune, ci-devant. Professeur de Rhétorique dans l'Université de Paris, Membre du Lycée des Arts. A PARIS chez Fuchs, libraire, chez Bernard, libraire, chez l'Auteur chez Gratiot, libraire, 1802 (An X). Édition ORIGINALE, reliure(post) percaline toilée rouge bordeaux, faux nerfs, titre doré.

L'auteur répertorié comme "...jeune ci-devant, Professeur de Rhétorique à l'Université de Paris, Membre du Lycée des Arts.". Avec de longues descriptions sur des sujets comme "Noblesse", il donne une description de celle-ci et les numéros de chaque sous-groupe, parlemans, chambre des comptes, Grand Conseil, cours des monnaies ; Ainsi que d'autres descriptions, y compris les noms politiques de l'époque comme "Notaires au Châtelet de Paris", définit les fonctions du poste, et «M. Garcerand, leur doyen en 1789, et leur premier Syndic M. Dulion"; sous la rubrique "régimes" est consacré un chapitre de 12 pages donnant la répartition de l'armée française, avec les noms des commandants, la composition des régiments.

Quelques exemples d'articles : 

ADULTÈRE. Les lois reléguaient dans un  monastère la femme qui en était convaincue, et la privaient de sa dot et de toutes ses conventions matrimoniales. Elle ne cessait pas pour cela d'être sous la puissance de son mari. Il était permis aux héritiers de faire preuve de l'impudicité de la veuve pendant l'année se deuil, à l'effet de la priver de son douaire. (Portion des biens réservés par un mari  à sa femme si elle devenait veuve)

AMENDE-HONORABLE. Punition infamante. Le condamné la subissait en chemise, la corde au cou, une torche de cire à la  main ; conduit par le bourreau dans un auditoire, devant une église il demandait pardon à dieu, au roi et à la justice. Quelquefois la punition se terminait là. Mais le plus souvent ce n'était que le prélude au supplice capital, ou des galères.

BANNISSEMENT. Expulsion d'une ville, d'une province, du royaume, ordonné par un jugement en matière criminelle. Il était perpétuel ou temporaire.(...) Le banni, quand il avait été fouetté et marqué, était conduit jors de la ville par le bourreau qui lui donnait un coup de pied en signe d'expulsion. On bannit, a dit Voltaire, du ressort de la juridiction un petit voleur, un petit faussaire, un coupable de voie de fait. (...) C'est comme si nous jetions dans les champs de nos voisins les pierres qui nous incommoderaient dans les nôtres.

BÂTON. Il était regardé comme un instrument d'outrage. Un coup d'épée réconciliait deux ennemis. Un coup de bâton ne pouvait être effacé que par la mort de l'un ou de l'autre...

BOULANGER. Tout boulanger qui prenait une place sur le marché de Paris, était tenu, sous peine d'amende, d'y fournir chaque jour une certaine quantité de pain. Il fallait  que tout fut débité, dût-il y perdre.

.... à suivre

 

 

 

90 - 220

 

 

 

 

 

 



09/09/2014
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